Accueil
Catégories
> Chimie douce
L'ambition de la chimie douce est de synthétiser des matériaux en s'inspirant des capacités des êtres vivants - plus ou moins élémentaires -, tels que les diatomées capables de produire du verre à partir de silicates dissous. Elle renouvelle la chimie du solide en substituant aux synthèses à haute température, qui conduisent au produit thermodynamique le plus stable, des synthèses à température ambiante (au plus quelques centaines de degrés Celsius) permettant d'obtenir divers produits cinétiques de la réaction.
Cette spécialité émerge au cours des années 1980 par regroupement de diverses pratiques plus anciennes sous un label commun1. Elle cristallise bientôt sous l'appellation "chimie douce", en reprenant une expression du chimiste français Jacques Livage, qui paraît dans un article du Monde du 26 octobre 1977 (en fait l'article intitulé "Vers une chimie écologique. Quand l’air et l’eau remplacent le pétrole" ne mentionne qu'en passant l'expression "chimie douce"). Succès de la francophonie, l'expression chimie douce est employée telle quelle au début du XXIe siècle dans les publications scientifiques, anglophones et autres. Son mode de synthèse s'apparente généralement aux réactions en jeu dans les polymérisations organiques et se base sur la constitution de solutions réactives sans apport énergétique essentiel (polycondensation. L'intérêt fondamental de cette sorte de polymérisation minérale obtenue à température ambiante est de préserver les molécules organiques ou micro-organismes qu'on souhaite y intégrer. Les produits obtenus par les voies de la chimie douce dits procédés sol-gel peuvent se ranger sous plusieurs types : des structures minérales de qualités diverses (finesse, uniformité, etc) ; des structures mixtes combinant le minéral et les molécules organiques ; des structures minérales encapsulant des molécules complexes et même des micro-organismes en conservant ou optimisant leurs caractéristiques bénéfiques. Les premiers résultats ont consisté en la création de verres et de céramiques aux propriétés nouvelles. Ces différentes structures plus ou moins composites sont mobilisables dans une vaste plage d'applications depuis la santé jusqu'aux besoins de la conquête de l'espace. Au-delà de son mode de synthèse, un composé au label chimie douce réunit les avantages du monde minéral (résistance, transparence, répétition de motifs, etc) et le potentiel maintenant exploré de la biochimie et de la chimie organique (interface avec le monde organique, réactivité, capacité de synthèse, etc). Chimie douce
Commentaire :
L'ambition de la chimie douce est de synthétiser des matériaux en s'inspirant des capacités des êtres vivants - plus ou moins élémentaires -, tels que les diatomées capables de produire du verre à partir de silicates dissous. Elle renouvelle la chimie du solide en substituant aux synthèses à haute température, qui conduisent au produit thermodynamique le plus stable, des synthèses à température ambiante (au plus quelques centaines de degrés Celsius) permettant d'obtenir divers produits cinétiques de la réaction.
Cette spécialité émerge au cours des années 1980 par regroupement de diverses pratiques plus anciennes sous un label commun1. Elle cristallise bientôt sous l'appellation "chimie douce", en reprenant une expression du chimiste français Jacques Livage, qui paraît dans un article du Monde du 26 octobre 1977 (en fait l'article intitulé "Vers une chimie écologique. Quand l’air et l’eau remplacent le pétrole" ne mentionne qu'en passant l'expression "chimie douce"). Succès de la francophonie, l'expression chimie douce est employée telle quelle au début du XXIe siècle dans les publications scientifiques, anglophones et autres. Son mode de synthèse s'apparente généralement aux réactions en jeu dans les polymérisations organiques et se base sur la constitution de solutions réactives sans apport énergétique essentiel (polycondensation. L'intérêt fondamental de cette sorte de polymérisation minérale obtenue à température ambiante est de préserver les molécules organiques ou micro-organismes qu'on souhaite y intégrer. Les produits obtenus par les voies de la chimie douce dits procédés sol-gel peuvent se ranger sous plusieurs types : des structures minérales de qualités diverses (finesse, uniformité, etc) ; des structures mixtes combinant le minéral et les molécules organiques ; des structures minérales encapsulant des molécules complexes et même des micro-organismes en conservant ou optimisant leurs caractéristiques bénéfiques. Les premiers résultats ont consisté en la création de verres et de céramiques aux propriétés nouvelles. Ces différentes structures plus ou moins composites sont mobilisables dans une vaste plage d'applications depuis la santé jusqu'aux besoins de la conquête de l'espace. Au-delà de son mode de synthèse, un composé au label chimie douce réunit les avantages du monde minéral (résistance, transparence, répétition de motifs, etc) et le potentiel maintenant exploré de la biochimie et de la chimie organique (interface avec le monde organique, réactivité, capacité de synthèse, etc). Voir aussi |
Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche
Etendre la recherche sur niveau(x) vers le bas
[article]
Titre : Chimie douce et science des matériaux Type de document : texte imprimé Auteurs : Abel Rousset, Auteur Année de publication : 2000 Article en page(s) : p. 27-34 Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Catégories : Chimie douce L'ambition de la chimie douce est de synthétiser des matériaux en s'inspirant des capacités des êtres vivants - plus ou moins élémentaires -, tels que les diatomées capables de produire du verre à partir de silicates dissous. Elle renouvelle la chimie du solide en substituant aux synthèses à haute température, qui conduisent au produit thermodynamique le plus stable, des synthèses à température ambiante (au plus quelques centaines de degrés Celsius) permettant d'obtenir divers produits cinétiques de la réaction.
Cette spécialité émerge au cours des années 1980 par regroupement de diverses pratiques plus anciennes sous un label commun1. Elle cristallise bientôt sous l'appellation "chimie douce", en reprenant une expression du chimiste français Jacques Livage, qui paraît dans un article du Monde du 26 octobre 1977 (en fait l'article intitulé "Vers une chimie écologique. Quand l’air et l’eau remplacent le pétrole" ne mentionne qu'en passant l'expression "chimie douce"). Succès de la francophonie, l'expression chimie douce est employée telle quelle au début du XXIe siècle dans les publications scientifiques, anglophones et autres.
Son mode de synthèse s'apparente généralement aux réactions en jeu dans les polymérisations organiques et se base sur la constitution de solutions réactives sans apport énergétique essentiel (polycondensation. L'intérêt fondamental de cette sorte de polymérisation minérale obtenue à température ambiante est de préserver les molécules organiques ou micro-organismes qu'on souhaite y intégrer.
Les produits obtenus par les voies de la chimie douce dits procédés sol-gel peuvent se ranger sous plusieurs types :
des structures minérales de qualités diverses (finesse, uniformité, etc) ; des structures mixtes combinant le minéral et les molécules organiques ; des structures minérales encapsulant des molécules complexes et même des micro-organismes en conservant ou optimisant leurs caractéristiques bénéfiques.
Les premiers résultats ont consisté en la création de verres et de céramiques aux propriétés nouvelles.
Ces différentes structures plus ou moins composites sont mobilisables dans une vaste plage d'applications depuis la santé jusqu'aux besoins de la conquête de l'espace.
Au-delà de son mode de synthèse, un composé au label chimie douce réunit les avantages du monde minéral (résistance, transparence, répétition de motifs, etc) et le potentiel maintenant exploré de la biochimie et de la chimie organique (interface avec le monde organique, réactivité, capacité de synthèse, etc).
Composés inorganiques -- Synthèse
Ferrites (matériaux magnétiques)
Oxydes
Réactivité (chimie)
Science des matériauxIndex. décimale : 540 Chimie et sciences connexes Résumé : Malgré son origine très ancienne, la science des matériaux est une discipline récente, dans laquelle la chimie, en particulier les procédés de synthèse, joue un rôle important.
Dans ce domaine, depuis plusieurs décennies, des méthodes d'élaboration à basse température ("chimie douce") ont fortement contribué à une meilleure compréhension de la réactivité des solides, et ont mis en évidence des phases métastables nouvelles et des solides nanométriques de morphologie contrôlée.
Ces particularités, liées à la synthèse, produisent des propriétés originales et intéressantes, tant pour la recherche fondamentale qu'appliquée. Quelques exemples sont présentés dans cet article pour illustrer rapidement le rôle de la « chimie douce » dans les propriétés magnétiques, magnéto-optiques, électriques, catalytiques et mécaniques des oxydes.En ligne : https://www.lactualitechimique.org/Chimie-douce-et-science-des-materiaux Format de la ressource électronique : Permalink : https://e-campus.itech.fr/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=7082
in L'ACTUALITE CHIMIQUE > N° 4 (04/2000) . - p. 27-34[article]Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 002159 - Périodique Bibliothèque principale Documentaires Disponible La chimie intégrative : une évolution naturelle des concepts de chimie douce et de chimie supramoléculaire / Rénal Backov in L'ACTUALITE CHIMIQUE, N° 329 (04/2009)
[article]
Titre : La chimie intégrative : une évolution naturelle des concepts de chimie douce et de chimie supramoléculaire Type de document : texte imprimé Auteurs : Rénal Backov, Auteur Année de publication : 2009 Article en page(s) : p. III-XI Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Catégories : Chimie douce L'ambition de la chimie douce est de synthétiser des matériaux en s'inspirant des capacités des êtres vivants - plus ou moins élémentaires -, tels que les diatomées capables de produire du verre à partir de silicates dissous. Elle renouvelle la chimie du solide en substituant aux synthèses à haute température, qui conduisent au produit thermodynamique le plus stable, des synthèses à température ambiante (au plus quelques centaines de degrés Celsius) permettant d'obtenir divers produits cinétiques de la réaction.
Cette spécialité émerge au cours des années 1980 par regroupement de diverses pratiques plus anciennes sous un label commun1. Elle cristallise bientôt sous l'appellation "chimie douce", en reprenant une expression du chimiste français Jacques Livage, qui paraît dans un article du Monde du 26 octobre 1977 (en fait l'article intitulé "Vers une chimie écologique. Quand l’air et l’eau remplacent le pétrole" ne mentionne qu'en passant l'expression "chimie douce"). Succès de la francophonie, l'expression chimie douce est employée telle quelle au début du XXIe siècle dans les publications scientifiques, anglophones et autres.
Son mode de synthèse s'apparente généralement aux réactions en jeu dans les polymérisations organiques et se base sur la constitution de solutions réactives sans apport énergétique essentiel (polycondensation. L'intérêt fondamental de cette sorte de polymérisation minérale obtenue à température ambiante est de préserver les molécules organiques ou micro-organismes qu'on souhaite y intégrer.
Les produits obtenus par les voies de la chimie douce dits procédés sol-gel peuvent se ranger sous plusieurs types :
des structures minérales de qualités diverses (finesse, uniformité, etc) ; des structures mixtes combinant le minéral et les molécules organiques ; des structures minérales encapsulant des molécules complexes et même des micro-organismes en conservant ou optimisant leurs caractéristiques bénéfiques.
Les premiers résultats ont consisté en la création de verres et de céramiques aux propriétés nouvelles.
Ces différentes structures plus ou moins composites sont mobilisables dans une vaste plage d'applications depuis la santé jusqu'aux besoins de la conquête de l'espace.
Au-delà de son mode de synthèse, un composé au label chimie douce réunit les avantages du monde minéral (résistance, transparence, répétition de motifs, etc) et le potentiel maintenant exploré de la biochimie et de la chimie organique (interface avec le monde organique, réactivité, capacité de synthèse, etc).
Chimie intégrative
Chimie supramoléculaire
Fluides complexes
Nanoparticules
PolymèresTags : 'Chimie douce' supramoléculaire' 'Fluides complexes' 'Architectures hiérarchisées' monomithiques alvéolaires' 'Porosité hiérarchisée' 'Morphosynthèse chimique' 'Flux co-axiaux' Polymères Nanoparticules Auto-assemblage Index. décimale : 540 Chimie et sciences connexes Résumé : De nos jours, il est demandé aux chimistes de concevoir des entités de plus en plus complexes, multi-échelles, multifonctionnelles, capables de développer un certain degré d'autonomie, à l'instar des organismes du monde du vivant. La genèse de telles architectures complexes ne peut être réalisée que par une approche transdisciplinaire des sciences chimiques. Dans ce contexte global émerge le nouveau concept de « chimie intégrative ». Cet article donne quelques exemples non exhaustifs d'architectures complexes obtenues par cette approche avant de définir cette chimie intégrative sur les plans scientifique, historique, philosophique où elle apparaît comme une évolution naturelle des concepts de chimie douce et de chimie supramoléculaire. En ligne : https://new.societechimiquedefrance.fr/numero/la-chimie-integrative-une-evolutio [...] Format de la ressource électronique : Permalink : https://e-campus.itech.fr/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=4891
in L'ACTUALITE CHIMIQUE > N° 329 (04/2009) . - p. III-XI[article]Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 011224 - Périodique Bibliothèque principale Documentaires Disponible 011254 - Périodique Bibliothèque principale Documentaires Disponible Chimie intégrative. Structurer chimiquement l'espace pour la synthèse rationnelle de matériaux avancés / Rénal Backov in L'ACTUALITE CHIMIQUE, N° 373 (04/2013)
[article]
Titre : Chimie intégrative. Structurer chimiquement l'espace pour la synthèse rationnelle de matériaux avancés Type de document : texte imprimé Auteurs : Rénal Backov, Auteur Année de publication : 2013 Article en page(s) : p. I-XII Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Catégories : Chimie douce L'ambition de la chimie douce est de synthétiser des matériaux en s'inspirant des capacités des êtres vivants - plus ou moins élémentaires -, tels que les diatomées capables de produire du verre à partir de silicates dissous. Elle renouvelle la chimie du solide en substituant aux synthèses à haute température, qui conduisent au produit thermodynamique le plus stable, des synthèses à température ambiante (au plus quelques centaines de degrés Celsius) permettant d'obtenir divers produits cinétiques de la réaction.
Cette spécialité émerge au cours des années 1980 par regroupement de diverses pratiques plus anciennes sous un label commun1. Elle cristallise bientôt sous l'appellation "chimie douce", en reprenant une expression du chimiste français Jacques Livage, qui paraît dans un article du Monde du 26 octobre 1977 (en fait l'article intitulé "Vers une chimie écologique. Quand l’air et l’eau remplacent le pétrole" ne mentionne qu'en passant l'expression "chimie douce"). Succès de la francophonie, l'expression chimie douce est employée telle quelle au début du XXIe siècle dans les publications scientifiques, anglophones et autres.
Son mode de synthèse s'apparente généralement aux réactions en jeu dans les polymérisations organiques et se base sur la constitution de solutions réactives sans apport énergétique essentiel (polycondensation. L'intérêt fondamental de cette sorte de polymérisation minérale obtenue à température ambiante est de préserver les molécules organiques ou micro-organismes qu'on souhaite y intégrer.
Les produits obtenus par les voies de la chimie douce dits procédés sol-gel peuvent se ranger sous plusieurs types :
des structures minérales de qualités diverses (finesse, uniformité, etc) ; des structures mixtes combinant le minéral et les molécules organiques ; des structures minérales encapsulant des molécules complexes et même des micro-organismes en conservant ou optimisant leurs caractéristiques bénéfiques.
Les premiers résultats ont consisté en la création de verres et de céramiques aux propriétés nouvelles.
Ces différentes structures plus ou moins composites sont mobilisables dans une vaste plage d'applications depuis la santé jusqu'aux besoins de la conquête de l'espace.
Au-delà de son mode de synthèse, un composé au label chimie douce réunit les avantages du monde minéral (résistance, transparence, répétition de motifs, etc) et le potentiel maintenant exploré de la biochimie et de la chimie organique (interface avec le monde organique, réactivité, capacité de synthèse, etc).
Chimie intégrative
Chimie supramoléculaire
Emulsions
Fluides complexes
Matériaux hybridesIndex. décimale : 540 Chimie et sciences connexes Résumé : Les sciences chimiques sont en perpétuelle évolution avec des stratégies de synthèse de plus en plus complexes à vocation émergente inter- et transdisciplinaire. Dans cette configuration, cet article démontre comment la chimie intégrative parvient à positionner les réacteurs chimiques dans l'espace géométrique au travers de réactions chimiques déclenchées aux interfaces huile/eau d'émulsions diluées (réacteurs chimiques discrets) et concentrées (réacteurs chimiques percolés). En illustration, quelques exemples non exhaustifs de morphosynthèse de matériaux fonctionnels avancés sont donnés dans les domaines de la biocatalyse hétérogène, de la conversion d'énergie et du relargage thermostimulé de substances d'intérêt encapsulées. Note de contenu : - DEFINITION ET POSTULATS
- APPLICATIONS : Première application : monolithes biohybrides macrocellulaires et bioproduction de biodiesel - Deuxième application : des monolithes macrocellulaires siliceux aux architectures carbonées et bioélectrodes - Troisième application : objets discrets et capsules coeur-écorce à délivrance thermostimulée - Quatrième application : objets discrets et capsules coeurs-écorces multi-cargos à délivrance thermostimuléeEn ligne : https://new.societechimiquedefrance.fr/numero/structurer-chimiquement-lespace-po [...] Format de la ressource électronique : Permalink : https://e-campus.itech.fr/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=18211
in L'ACTUALITE CHIMIQUE > N° 373 (04/2013) . - p. I-XII[article]Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 14921 - Périodique Bibliothèque principale Documentaires Disponible Vers une chimie douce bio-inspirée / Jacques Livage in L'ACTUALITE CHIMIQUE, N° 348-349 (01-02/2011)
[article]
Titre : Vers une chimie douce bio-inspirée Type de document : texte imprimé Auteurs : Jacques Livage, Auteur Année de publication : 2011 Article en page(s) : p. 64-69 Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Catégories : Biomatériaux
Biotechnologie
Chimie douceL'ambition de la chimie douce est de synthétiser des matériaux en s'inspirant des capacités des êtres vivants - plus ou moins élémentaires -, tels que les diatomées capables de produire du verre à partir de silicates dissous. Elle renouvelle la chimie du solide en substituant aux synthèses à haute température, qui conduisent au produit thermodynamique le plus stable, des synthèses à température ambiante (au plus quelques centaines de degrés Celsius) permettant d'obtenir divers produits cinétiques de la réaction.
Cette spécialité émerge au cours des années 1980 par regroupement de diverses pratiques plus anciennes sous un label commun1. Elle cristallise bientôt sous l'appellation "chimie douce", en reprenant une expression du chimiste français Jacques Livage, qui paraît dans un article du Monde du 26 octobre 1977 (en fait l'article intitulé "Vers une chimie écologique. Quand l’air et l’eau remplacent le pétrole" ne mentionne qu'en passant l'expression "chimie douce"). Succès de la francophonie, l'expression chimie douce est employée telle quelle au début du XXIe siècle dans les publications scientifiques, anglophones et autres.
Son mode de synthèse s'apparente généralement aux réactions en jeu dans les polymérisations organiques et se base sur la constitution de solutions réactives sans apport énergétique essentiel (polycondensation. L'intérêt fondamental de cette sorte de polymérisation minérale obtenue à température ambiante est de préserver les molécules organiques ou micro-organismes qu'on souhaite y intégrer.
Les produits obtenus par les voies de la chimie douce dits procédés sol-gel peuvent se ranger sous plusieurs types :
des structures minérales de qualités diverses (finesse, uniformité, etc) ; des structures mixtes combinant le minéral et les molécules organiques ; des structures minérales encapsulant des molécules complexes et même des micro-organismes en conservant ou optimisant leurs caractéristiques bénéfiques.
Les premiers résultats ont consisté en la création de verres et de céramiques aux propriétés nouvelles.
Ces différentes structures plus ou moins composites sont mobilisables dans une vaste plage d'applications depuis la santé jusqu'aux besoins de la conquête de l'espace.
Au-delà de son mode de synthèse, un composé au label chimie douce réunit les avantages du monde minéral (résistance, transparence, répétition de motifs, etc) et le potentiel maintenant exploré de la biochimie et de la chimie organique (interface avec le monde organique, réactivité, capacité de synthèse, etc).
Diatomées
Matériaux bio-inspirés
Nanoparticules
Sol-gel, ProcédéIndex. décimale : 660.6 Biotechnologie Résumé : Depuis des millénaires, les verres et les céramiques sont fabriqués en chauffant le sable ou l'argile dans des fours à très haute température. Pourtant, l'observation du vivant nous montre que certains micro-organismes ont appris à développer des conditions de synthèse beaucoup plus douces, compatibles avec la vie. De simples micro-algues, comme les diatomées, élaborent des coques de silice dont la beauté avait séduit Darwin et qui s'avèrent aujourd'hui être de véritables cristaux photoniques vivants ! Comment s'inspirer de l'exemple de la Nature pour inventer de nouveaux matériaux « bio-inspirés » ? En ligne : https://new.societechimiquedefrance.fr/numero/vers-une-chimie-douce-bio-inspiree [...] Format de la ressource électronique : Permalink : https://e-campus.itech.fr/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=10753
in L'ACTUALITE CHIMIQUE > N° 348-349 (01-02/2011) . - p. 64-69[article]Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 012815 - Périodique Bibliothèque principale Documentaires Disponible Vers une nanochimie douce et biomimétique / Jacques Livage in L'ACTUALITE CHIMIQUE, N° 290-291 (10-11/2005)
[article]
Titre : Vers une nanochimie douce et biomimétique Type de document : texte imprimé Auteurs : Jacques Livage, Auteur ; Clément Sanchez, Auteur Année de publication : 2005 Article en page(s) : p. 72-76 Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Catégories : Chimie biomimétique
Chimie douceL'ambition de la chimie douce est de synthétiser des matériaux en s'inspirant des capacités des êtres vivants - plus ou moins élémentaires -, tels que les diatomées capables de produire du verre à partir de silicates dissous. Elle renouvelle la chimie du solide en substituant aux synthèses à haute température, qui conduisent au produit thermodynamique le plus stable, des synthèses à température ambiante (au plus quelques centaines de degrés Celsius) permettant d'obtenir divers produits cinétiques de la réaction.
Cette spécialité émerge au cours des années 1980 par regroupement de diverses pratiques plus anciennes sous un label commun1. Elle cristallise bientôt sous l'appellation "chimie douce", en reprenant une expression du chimiste français Jacques Livage, qui paraît dans un article du Monde du 26 octobre 1977 (en fait l'article intitulé "Vers une chimie écologique. Quand l’air et l’eau remplacent le pétrole" ne mentionne qu'en passant l'expression "chimie douce"). Succès de la francophonie, l'expression chimie douce est employée telle quelle au début du XXIe siècle dans les publications scientifiques, anglophones et autres.
Son mode de synthèse s'apparente généralement aux réactions en jeu dans les polymérisations organiques et se base sur la constitution de solutions réactives sans apport énergétique essentiel (polycondensation. L'intérêt fondamental de cette sorte de polymérisation minérale obtenue à température ambiante est de préserver les molécules organiques ou micro-organismes qu'on souhaite y intégrer.
Les produits obtenus par les voies de la chimie douce dits procédés sol-gel peuvent se ranger sous plusieurs types :
des structures minérales de qualités diverses (finesse, uniformité, etc) ; des structures mixtes combinant le minéral et les molécules organiques ; des structures minérales encapsulant des molécules complexes et même des micro-organismes en conservant ou optimisant leurs caractéristiques bénéfiques.
Les premiers résultats ont consisté en la création de verres et de céramiques aux propriétés nouvelles.
Ces différentes structures plus ou moins composites sont mobilisables dans une vaste plage d'applications depuis la santé jusqu'aux besoins de la conquête de l'espace.
Au-delà de son mode de synthèse, un composé au label chimie douce réunit les avantages du monde minéral (résistance, transparence, répétition de motifs, etc) et le potentiel maintenant exploré de la biochimie et de la chimie organique (interface avec le monde organique, réactivité, capacité de synthèse, etc).
Matériaux hybrides
Minéralisation
Nanoparticules -- SynthèseIndex. décimale : 620.5 Nanotechnologies Résumé : Le domaine des nanomatériaux connaît actuellement un essor important. L’approche des chimistes, dite « bottom-up », qui consiste à assembler progressivement des entités moléculaires, ouvre des perspectives particulièrement prometteuses. Le développement des méthodes de synthèse par « chimie douce » associées à l’observation de la nature mène à une nouvelle nanochimie qui conduit à des matériaux hybrides organo-minéraux associant la robustesse du monde minéral et la souplesse de la chimie organique. En ligne : https://www.lactualitechimique.org/Vers-une-nanochimie-douce-et-biomimetique Format de la ressource électronique : Permalink : https://e-campus.itech.fr/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=4302
in L'ACTUALITE CHIMIQUE > N° 290-291 (10-11/2005) . - p. 72-76[article]Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 004680 - Périodique Bibliothèque principale Documentaires Disponible