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Titre : |
Antifungal protection of different wood coatings : an oveview |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Yogesh B. More, Auteur |
Année de publication : |
2020 |
Article en page(s) : |
p. 55-62 |
Note générale : |
Bibliogr. |
Langues : |
Anglais (eng) |
Catégories : |
Antifongiques Bois -- Revêtements protecteurs Champignons microscopiques Chitine ChitosaneLe chitosane ou chitosan est un polyoside composé de la distribution aléatoire de D-glucosamine liée en ß-(1-4) (unité désacétylée) et de N-acétyl-D-glucosamine (unité acétylée). Il est produit par désacétylation chimique (en milieu alcalin) ou enzymatique de la chitine, le composant de l'exosquelette des arthropodes (crustacés) ou de l'endosquelette des céphalopodes (calmars...) ou encore de la paroi des champignons. Cette matière première est déminéralisée par traitement à l'acide chlorhydrique, puis déprotéinée en présence de soude ou de potasse et enfin décolorée grâce à un agent oxydant. Le degré d'acétylation (DA) est le pourcentage d'unités acétylées par rapport au nombre d'unités totales, il peut être déterminé par spectroscopie infrarouge à transformée de Fourier (IR-TF) ou par un titrage par une base forte. La frontière entre chitosane et chitine correspond à un DA de 50 % : en deçà le composé est nommé chitosane, au-delà , chitine. Le chitosane est soluble en milieu acide contrairement à la chitine qui est insoluble. Il est important de faire la distinction entre le degré d'acétylation (DA) et le degré de déacétylation (DD). L'un étant l'inverse de l'autre c'est-à -dire que du chitosane ayant un DD de 85 %, possède 15 % de groupements acétyles et 85 % de groupements amines sur ses chaînes.
Le chitosane est biodégradable et biocompatible (notamment hémocompatible). Il est également bactériostatique et fongistatique.
Le chitosane est également utilisé pour le traitement des eaux usées par filtration ainsi que dans divers domaines comme la cosmétique, la diététique et la médecine. Fongicides LignineLa lignine est un des principaux composants du bois, avec la cellulose, l'hémicellulose et des matières extractibles. La lignine est présente principalement dans les plantes vasculaires et dans quelques algues. Ses principales fonctions sont d'apporter de la rigidité, une imperméabilité à l'eau et une grande résistance à la décomposition. Toutes les plantes vasculaires, ligneuses et herbacées, fabriquent de la lignine. Quantitativement, la teneur en lignine est de 3 à 5 % dans les feuilles, 5 à 20 % dans les tiges herbacées, 15 à 35 % dans les tiges ligneuses. Elle est moindre pour les plantes annuelles que pour les vivaces, elle est maximum chez les arbres. La lignine est principalement localisée entre les cellules (voir parois pectocellulosiques), mais on en trouve une quantité significative à l'intérieur même de celles-ci. Bien que la lignine soit un réseau tridimensionnel hydrophobe complexe, l'unité de base se résume essentiellement à une unité de phénylpropane. La lignine est le deuxième biopolymère renouvelable le plus abondant sur la Terre, après la cellulose, et, à elles deux, elles cumulent plus de 70 % de la biomasse totale. C'est pourquoi elle fait l'objet de recherches en vue de valorisations autres que ses utilisations actuelles en bois d'œuvre et en combustible.
Voie de biosynthèse : La lignine est une molécule dont le précurseur est la phénylalanine. Cet acide aminé va subir une cascade de réactions faisant intervenir une dizaine de familles d'enzymes différentes afin de former des monolignols. Ces enzymes sont : phénylalanine ammonia-lyase (PAL), cinnamate 4-hydroxylase (C4H), 4-coumarate:CoA ligase (4CL), hydroxycinnamoyl-CoA shikimate/quinate hydroxycinnamoyl transferase (HCT), p-coumarate 3-hydroxylase (C3H), caffeoyl-CoA o-methyltransferase (CCoAOMT), cinnamoyl-CoA reductase (CCR), ferrulate 5-hydroxylase (F5H), caffeic acid O-methyltransferase (COMT) et cinnamyl alcohol deshydrogenase (CAD). Dans un certain nombre de cas, des aldéhydes peuvent également être incorporés dans le polymère.
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Index. décimale : |
667.9 Revêtements et enduits |
Résumé : |
Tree is one of the wonder materials offered by the nature to living beings. Wood originates from trees and since then, living beings are making use of th is naturally occurring and economically feasible renewable resource. Chemically, wood is made up of three substances called cellulose, lignin and hemicelluloses which are responsible for strengthening of wood. It is evident from the data that wood is tough, light and flexible compared to other construction material and has a good dimensional stability against weathering properties. Because of its exceptionally versatile properties, wood has become an integral part of billions of living spaces. Unlike metal, wood does not corrode, however because of its porous nature and biological nutrients, wood is always prone to various microbial attack and one of the most important microbe amongst them is fungus. In spite of chemically complex properties of wooden substrate, human being has overcome this challenge by successfully developing various types of wood coatings with anti-fungal resistance as one of the property. This article surveys about the availabi I ity of wood coatings for protecting against fungal growth, their behaviour against various fungi and future considerations. |
Note de contenu : |
- CLASSIFICATION OF WOOD COATINGS : Solvent-based wood coatings - Water-based wood coatings
- TYPES OF FUNGICIDES AND THEIR ROLE IN WOOD COATINGS : MOdes of action of fungicides and their efficacy
- Fig. 1 : White mold on wooden furniture
- Fig. 2 : Algal growth on wooden fencing
- Fig. 3 : Article coated with French polish technique
- Fig. 4 : Microscopic view of fungus cell
- Fig. 5 : Schematic representation of the chemical structure of chitin and chitosan
- Fig. 6 : System with 0.2 % fungicide
- Fig. 7 : System with 0.1 % fungicide
- Fig. 8 : System without fungicide |
En ligne : |
https://drive.google.com/file/d/1RUL8Lxzeq6K_rPUL2bbtnn_ii3usiQMR/view?usp=drive [...] |
Format de la ressource électronique : |
Pdf |
Permalink : |
https://e-campus.itech.fr/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=34686 |
in PAINTINDIA > Vol. LXX, N° 2 (02/2020) . - p. 55-62
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