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Titre : |
Substitutions nucléophiles sur porphyrines oxydées : Une voie simple et originale d'obtention de systèmes multiporphyriniques par électrochimie |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Delphine Schaming, Auteur ; Laurent Ruhlmann, Auteur |
Année de publication : |
2014 |
Article en page(s) : |
p. 8-13 |
Note générale : |
Bibliogr. |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Composés organiques -- Synthèse Electrochimie Electropolymérisation Porphyrines Réactions nucléophilesEn chimie, un nucléophile (littéralement qui aime les noyaux, donc qui aime les charges positives) est un composé chimique attiré par les espèces chargées positivement, par opposition à un composé électrophile.
Un nucléophile réagit en donnant des électrons à des composés électrophiles pour former une liaison chimique. Parce que les nucléophiles donnent des électrons, ils sont par définition des bases de Lewis. Cependant il convient de bien différencier ces deux caractères : l'un intervient uniquement dans les réactions sous contrôle thermodynamique (basicité), l'autre dans les réactions sous contrôle cinétique.
Toutes les molécules, ou ions, qui possèdent un doublet non liant peuvent agir comme des nucléophiles, même si les anions sont plus réactifs que les composés neutres. Lorsque les liaisons mettent en jeu un composé nucléophile neutre, par exemple un alcool (R–OH) ou l'eau (HOH), on parle généralement de solvatation. La liaison peut alors être une véritable liaison chimique (covalente ou ionique) ou une liaison de type électrostatique, plus faible, comme une liaison de Van der Waals.
Les nucléophiles peuvent prendre part à des réactions de type substitutions nucléophiles, au cours desquelles un composé nucléophile attaque un composé électrophile (sur un site portant une charge partielle ou entière positive) se substituant à un groupe fonctionnel avec lequel l'élément électrophile était préalablement lié, ou encore à des additions nucléophiles.
Plus les ions sont basiques (pKa plus élevé), plus ils sont nucléophiles. La polarisabilité est elle aussi importante dans la détermination de la force d'un nucléophile. Les gros atomes possèdent plus d'électrons; par conséquent ils sont plus facilement déformables et sont donc plus nucléophiles. Par exemple l'ion iodure (I-) est plus nucléophile que l'ion fluorure (F-), car plus polarisable. De même pour R-SH vis-à -vis de R-OH.
La "force" de divers nucléophiles peut ainsi s'évaluer de manière relative. Au même titre qu'il existe des nucléophiles meilleurs que d'autre, il existe également de "mauvais" nucléophiles : typiquement l'ion carboxylate R-COO-, pour laquelle la charge (qui confère le caractère nucléophile) est fortement délocalisée par mésomérie.
Un nucléophile polydentate est un nucléophile qui peut attaquer depuis deux sites ou plus, ce qui peut conduire au cours d'une réaction à deux produits ou plus. Par exemple, l'ion thiocyanate (SCN-) possède deux sites nucléophiles, le soufre et l'azote, et peut attaquer depuis le S ou le N. Pour cette raison, la réaction SN2 d'un halogénure d'alkyle avec l'ion SCN- donne souvent un mélange de RSCN (un thiocyanate d'alkyle) et de RNCS (un isothiocyanate d'alkyle).
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Index. décimale : |
547 Chimie organique : classer la biochimie à 574.192 |
Résumé : |
Les porphyrines sont des macrocycles organiques aromatiques très répandus dans les domaines animal et végétal, à l’origine entre autres des processus de photosynthèse chez les plantes et des processus de respiration et de transport du dioxygène dans le sang chez les animaux et les humains.
Pourvues de nombreuses propriétés et applications particulières, les porphyrines intéressent depuis longtemps les chercheurs qui tentent notamment de mimer la Nature et de reproduire de manière artificielle la photosynthèse en élaborant des systèmes macromoléculaires à base de porphyrines. De nombreuses voies de synthèse, souvent fastidieuses, permettant l’obtention de systèmes multiporphyriniques covalents ont ainsi été proposées.
Cet article présente une technique électrochimique simple permettant la synthèse d’oligomères et de polymères de porphyrines, basée sur la substitution nucléophile de bases de Lewis sur des radicaux monocations ou des dications de porphyrines obtenus par oxydation électrochimique. |
Note de contenu : |
- Les réactions de substitutions nucléophiles sur phorphyrines oxydées
- Vers une méthode simple de synthèse de dimères et d'oligomères de porphyrines
- Electropolymérisation de porphyrines |
En ligne : |
https://new.societechimiquedefrance.fr/numero/substitutions-nucleophiles-sur-por [...] |
Format de la ressource électronique : |
Pdf |
Permalink : |
https://e-campus.itech.fr/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=21027 |
in L'ACTUALITE CHIMIQUE > N° 384 (/04/2014) . - p. 8-13
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