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Colorants
Voir aussi
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Alizarine
L'alizarine est un colorant rouge d'origine végétale, extrait de la racine de la garance des teinturiers (Rubia tinctorum L.), une plante vivace de la famille des Rubiacées, autrefois largement cultivée pour la teinture qu'elle fournissait.
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Alkanna
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Aminopyrazoles
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Benzodifuranone
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Bleu acide 113
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Bleu d'indanthrene
Le bleu d'indanthrène ou bleu d'indanthrone (PB60) est un pigment anthraquinonique de teinte bleue vive à tendance rougeâtre.
CARACTERISTIQUE : Sa formule brute est C28H14N2O4. Il se caractérise par sa transparence et son fort pouvoir colorant. Beaucoup plus cher (10 fois) qu'un bleu phtalo, son utilisation est en baisse.
HISTOIRE : Il a été découvert en 1901 par R.Bohn de la BASF. Mais ce n'est que dans les années 1950 que le colorant a été transformé en pigment.
Il est apparu sous le nom de bleu indien dans le catalogue de la maison Lefranc (aujourd'hui Lefranc & Bourgeois) de 1934.
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Bleu de Gardénia
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Bois de santal et constituants
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Capsanthine
La capsanthine est un colorant alimentaire d'origine naturelle prélevé sur certaines plantes telles que le poivron par exemple. C'est un colorant rouge (E160c).
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Carthame
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Chimie textile
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Cochenilles
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Colorants -- Absorption
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Colorants -- Adsorption
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Colorants -- Analyse
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Colorants -- Analyse du cycle de vie
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Colorants -- Applications industrielles
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Colorants -- Aspect de l'environnement
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Colorants -- Chimie
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Colorants -- Chimie -- Périodiques
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Colorants -- Elimination
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Colorants -- Identification
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Colorants -- Index
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Colorants -- Législation -- Europe
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Colorants -- Normes
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Colorants -- Oxydation
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Colorants -- Propriétés électroniques
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Colorants -- Propriétés optiques
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Colorants -- Propriétés physiques
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Colorants -- Propriétés thermiques
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Colorants -- Solubilité
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Colorants -- Stabilité
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Colorants -- Stockage
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Colorants -- Synthèse
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Colorants -- Toxicologie
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Colorants acides
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Colorants animaux
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Colorants anioniques
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Colorants au soufre
Les colorants au soufre sont des colorants utilisés pour teindre de façon assez économique des fibres cellulosiques, principalement dans des nuances sombres (noir, brun, bleu foncé). Insolubles à l'état oxydé, ils sont rendus solubles par réduction à la soude caustique pour la teinture, dans un procédé analogue aux colorants de cuve, plus chers.
Les colorants s'obtiennent par action du soufre sur des composés organiques, notamment sur le 2-4-dinitrophénol (Sulphur Black 1) ou le toluène-2-4-diamine et la 4-nitroaniline (Sulphur Brown 12).
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Colorants azoïques
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Colorants cationiques
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Colorants dispersés
Catégorie de colorants très peu solubles dans l'eau, utilisés à l'origine comme colorants pour l'acétate, et qui généralement sont appliqués sous forme de suspensions aqueuses de faible concentration.Les colorants dispersés sont largement utilisés dans la teinture de la plupart des fibres manufacturées, surtout le polyester.
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Colorants fongiques
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Colorants halochromiques
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Colorants ionochromiques
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Colorants métalliques
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Colorants microbiens
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Colorants naturels
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Colorants phénylazopyrazolone
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Colorants photochromiques
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Colorants réactifs
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Colorants solvants
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Colorants thermochromiques
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Colorants végétaux
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Colorants vinyl sulfones
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Coumarine
La coumarine est une substance naturelle organique aromatique connue dans la nomenclature internationale comme 2H-1-benzopyrane-2-one, tanin qui peut être considéré en première approximation comme une lactone de l’acide 2-hydroxy-Z-cinnamique. Son odeur de foin fraîchement coupé a attiré l'attention des parfumeurs sur elle dès le XIXe siècle.
Habituellement, la coumarine simple se trouve sous forme liée à un sucre qui la retient dans l'eau des vacuoles des cellules végétales : pour qu'elle soit émise, elle doit être séparée du sucre et subir une oxydation par l'oxygène de l'air pour donner la forme volatile, plus odorante.
Le même terme de coumarine désigne aussi la classe des composés phénoliques dérivés de cette dernière molécule, la 2H-1-benzopyrane-2-one. Ces composés possèdent des hydroxyles phénoliques qui peuvent être méthylés ou être engagés dans des liaisons hétérosides, constituant alors la génine. Plus d’un millier de coumarines naturelles ont été décrites. Elles sont très largement distribuées dans le règne végétal.
La coumarine utilisée en parfumerie (Shalimar de Guerlain ou Contradiction de Calvin Klein) ou pour aromatiser les aliments ou les boissons est surtout obtenue par synthèse.
Prise en excès, elle peut provoquer des effets secondaires, tels que nausées, vomissements, vertiges et maux de tête et, alors qu'elle est normalement dégradée par le foie, induire une toxicité hépatique
La coumarine est présente dans divers végétaux où elle participe à leur défense contre les herbivores.
La coumarine simple est le composé responsable de l'odeur de foin coupé. (Wikipedia)
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Curcumine
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Cyanines
Les cyanines sont le nom non systématique d'une famille de marqueurs synthétiques appartenant au groupe des polyméthines. Les cyanines ont de nombreuses utilisations comme marqueurs fluorescents, particulièrement en imagerie biomédicale. Selon la structure, elles couvrent un spectre allant de l'IR à l'UV.
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Cyanines monométhines
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Dichromate de potassium
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Eosine
L'éosine est un colorant de couleur orange-rosé aux propriétés asséchantes et antiseptiques.
Il existe deux composés appelés par ce nom, interchangeables dans leur utilisation : 1. l'éosine Y (éosine tirant sur le jaune) ou tétrabromofluorescéine, dérivé tetrabromé de la fluorescéine ; 2. l'éosine B (éosine tirant sur le bleu) en est un dérivé dibromo dinitro.
L'éosine est obtenue à partir d'anhydride phtalique et de résorcinol qui sont généralement produits à partir du goudron recueilli lors de la distillation de la houille au cours de la fabrication du coke.
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Garance et constituants
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Hématoxyline
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Henné
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Indanthrone
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Lutéoline
La lutéoline ou lutéolol est un composé chimique de la famille des flavonoïdes, et plus spécifiquement l'une des flavones les plus communes. Elle fut isolée pour la première fois par le chimiste français Michel-Eugène Chevreul à partir de la gaude (autre nom du réséda des teinturiers, une plante utilisée autrefois pour fabriquer de la teinture jaune).
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Matériaux
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Matériaux -- Coloration
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Méthine
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Monascus purpureus
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Naphtoquinone
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Noir d'aniline
Le noir d'aniline (Colour Index PBk1) est un pigment azinique synthétique développé au XIXe siècle à base d'aniline, servant dans la fabrication des peintures et des encres dans les cas où le noir de carbone n'est pas bien adapté, comme pour la réalisation de noirs neutres et profonds dans les peintures d'instruments de musique ou d'optique (PRV).
Le noir d'aniline est soluble dans les alcools, mais pas dans l'eau.
Histoire : Les chimistes Carl Alexander von Martius (de) et Lightfoot fabriquèrent le premier noir d'aniline par action directe sur la fibre de coton en 1863. On imprègne ou on imprime le tissu d'un liquide incolore ; la réaction qui donne le colorant a lieu dans la fibre.
Le manuel Roret du fabricant de couleurs et de vernis mentionne le noir d'aniline avec un procédé de Perkin en 1862.
En 1889 Emilio Nölting (1851-1922) publie à Mulhouse une Histoire scientifique et industrielle du noir d'aniline.
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Noir de carbone
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Orange méthylique
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Phtaléine
Les phtaléines forment une famille de composés chimiques. Leur structure de base est celle du triphénylméthane et elles possèdent un cycle lactone : R-CO-O-R' entre le carbone central et le carbone en ortho d'un des trois cycles benzéniques.
Beaucoup de phtaléines possèdent la particularité d'être colorées, voire de changer de couleur en fonction du pH. Ces caractéristiques leur permettent d'être utilisées comme colorant ou comme indicateur de pH.
Les deux composés les plus connus de cette famille sont la phénolphtaléine et la thymolphtaléine. (Wikipedia)
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Phtaléines
Les phtaléines forment une famille de composés chimiques. Leur structure de base est celle du triphénylméthane et elles possèdent un cycle lactone : R-CO-O-R' entre le carbone central et le carbone en ortho d'un des trois cycles benzéniques.
Beaucoup de phtaléines possèdent la particularité d'être colorées, voire de changer de couleur en fonction du pH. Ces caractéristiques leur permettent d'être utilisées comme colorant ou comme indicateur de pH.
Les deux composés les plus connus de cette famille sont la phénolphtaléine et la thymolphtaléine.
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Phtalocyanine
La phtalocyanine, ou H2Pc, est un composé aromatique macrocyclique de formule chimique (C8H4N2)4H2. Il s'agit d'un solide bleu ayant de nombreuses applications dans les encres et les peintures ainsi qu'en photoélectricité. Structurellement apparentée aux colorants organiques tels que porphyrines et cyanines, la molécule est constituée de quatre unités isoindole liées par des atomes d'azote. H2Pc est à géométrie bidimensionnelle formant un système conjugué à 18 électrons π. Cette délocalisation électronique confère à la molécule des propriétés intéressantes à l'origine de ses applications dans les pigments et les teintures. Les complexes métalliques du dianion Pc2−, base conjuguée de H2Pc, ont des applications en catalyse, en cellules photovoltaïques organiques et en thérapie photodynamique.
Le pigment de phtalocyanine a été développé dans les années 1930 et est très utilisé aujourd'hui dans la fabrication des peintures. La phtalocyanine se retrouve également dans la composition des disques enregistrables (CD-R / colorant phtalocyanine, couche d’or métallique). (Wikipedia)
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Phycocyanine
La phycocyanine (du grec phyco signifiant "algue" et cyanine venant de la couleur "cyan", qui est dérivé du grec "kyanos" et signifie bleu-vert) est l'association de protéines de la famille des phycobiliprotéines, et de pigments hydrosolubles de la photosynthèse, les phycocyanobilines. Toutes les phycobiliprotéines sont solubles dans l'eau et ne peuvent donc exister à l'intérieur d'une membrane, contrairement aux complexes protéines-pigments des végétaux supérieurs, (porteurs de caroténoïdes, et de chlorophylles), mais peuvent s'agréger pour former des complexes collecteurs de lumière, nommés phycobilisomes, qui adhèrent à la membrane thylakoïdale.
La phycocyanine absorbe les lumières orange et rouge, dans des longueurs d'onde plutôt proches de 600 nm (dépendant de son type spécifique), et émet de la fluorescence à environ 650 nm (dépendant aussi de son type). L'allophycocyanine absorbe et émet à des longueurs d'onde plus élevées que la phycocyanine C ou la phycocyanine R.
Les phycocyanines peuvent se trouver dans les Cyanobactéries (appelées auparavant "algues bleu-vert"), les Glaucophytes et les algues rouges.
Les phycobiliprotéines ont des propriétés de fluorescence qui sont utilisées dans la méthode immuno-enzymatique ELISA.
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Pigments
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Rocou
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Rouge de Crésol
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Squaraines
Les colorants squaraines sont une classe de colorants organiques présentant une fluorescence intense, typiquement dans la région infrarouge rouge et proche (les maxima d'absorption se trouvent entre 630 et 670 nm et leurs maxima d'émission se situent entre 650-700 nm). Ils sont caractérisés par leur système aromatique unique à anneaux à quatre chaînons dérivé de l'acide squaric . La plupart des squaraines sont encombrés par une attaque nucléophile de l'anneau central à quatre chaînons, qui est très déficient en électrons . Cette encombrement peut être atténué par la formation d'un rotaxane autour du colorant pour le protéger des nucléophiles. Ils sont actuellement utilisés comme capteurs pour les ions et récemment, avec l'avènement des dérivés de squanaine protégés, ont été exploités dans l'imagerie biomédicale.
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Sulfate de cuivre
Le sulfate de cuivre est formé par la combinaison d'un ion cuivre (Cu2+) et d'un ion sulfate (SO42- ). Il a donc pour formule : CuSO4. Il est commercialisé soit anhydre, avec cette formule, soit pentahydraté et a alors la formule CuSO4,5H2O, comme sur la figure ci-contre. Il existe également avec une ou trois molécules d'eau d'hydratation.
FABRICATION : Le sulfate de cuivre est obtenu industriellement comme sous-produit du décapage chimique du cuivre par l'acide sulfurique. Cet acide n'attaquant pas le cuivre métallique, seule sa forme oxydée présente en surface sous forme d'oxydes, de carbonates (vert de gris) et autres, passe en solution. Dans ces conditions, seul le degré d'oxydation II (forme cuivrique) est stable.
UTILISATION : Une des principales utilisations actuelle du sulfate de cuivre est la préparation (industrielle ou non) de fongicides pour l'agriculture y compris biologique. La forme la plus courante est la bouillie bordelaise constituée de sulfate de cuivre neutralisé par la chaux.
TOXICITE : Le sulfate de cuivre est un produit toxique.
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Systèmes de dosage
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Tartrazine
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Teinture
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Triphénodioxazine
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Triphénylméthane
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Vernis
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