Résumé : |
Dans l'industrie de la parfumerie fine, contrairement aux autres industries de produits de grande consommation, les tests consommateurs systématiques sont rarement utilisés. Les raisons sont diverses ; les traditions propres du parfum tournées vers la mode plutôt que vers le marketing, le refus des parfumeurs de voir leurs créations subir des tests, les délais étonnamment courts pour le développement d'un nouveau produit et, bien sûr, le coût. Lorsqu'un test consommateurs est effectué, il se résume généralement pour ces mêmes raisons, en un test "sniff", ce qui, dans l'industrie du parfum équivaut à un test de "première impression".
Cet article montre que ces tests "sniff" sont encore moins fiables pour le parfum que l'on avait pensé jusqu'à maintenant. Il est fait référence à deux tests consommateurs sur le parfum, un projet qualitatif en France, suivi par un exercice quantitatif effectué en Grande Bretagne. La comparaison entre les tests réalisés à domicile d'une part, et en salle d'autre part, montre que, pour les mêmes parfums, les résultats obtenus peuvent être erronés. Une des conclusions principales est que le parfum est un produit qui devrait être testé sur une longue période et non pas sur une première impression. |