Résumé : |
De petits peptides (séquences courtes d'acides aminés), biologiquement actifs, ont été décrits pour la première fois il y a environ 40 ans : TRH, angiotensine, vasopressine, oxytocine, bradykinine. Depuis, beaucoup d'autres peptides ont été isolés à partir de tissus et organes de mammifères, et leur activité a été étudiée. Ces molécules jouent principalement un rôle hormonal (messager) : libérées en un point de l'organisme, elles agissent en des sites récepteurs spécifiques à différents endroits de l'organisme. La plupart du temps, les peptides sont transportés du site de libération au site d'activité biologique par le sang ou le liquide lymphatique.
L'utilisation de ces molécules en cosmétique ne semble pas évidente car l'application topique de ces molécules fortement solubles, fragiles et extrêmement coûteuses, semble inappropriée et les effets systémiques (transport par le sang) ne sont pas souhaités.
Cet article montre que les obstacles à l'utilisation de peptides puissants, fortement spécifiques comme 'principes actifs' dans des produits cosmétiques peuvent être surmontés. On peut observer (et démontrer) des activités intéressantes pour la Cosmétique (stimulation de la synthèse du collagène, guérison de lésions, chimiotactisme, effets apaisants et autres) avec des séquences de peptides chimiquement modifiés (produits conjugués lipophiles à chaîne longue) lorsque les paramètres de pénétration dans la peau, d'activité spécifique et de faisabilité économique s'associent pour donner de nouveaux principes actifs, tant qu'aucun effet systémique ni pharmacologique (thérapeutique) n'est généré. Des exemples spécifiques de peptides concernant la peau sont donnés. |