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Les asclépiades, du genre Asclepias, plantes herbacées vivaces dicotylédones regroupent plus de 140 espèces inventoriées. Appartenant à la famille des Asclépiadacées selon la classification classique, elles sont maintenant réunies dans une sous-famille des Apocynacées, les Asclepiadoideae, selon la classification phylogénétique.
Carl von Linné nomma le genre d’après le dieu grec de la médecine Asclépios, cette plante possédant de nombreuses vertus en phytothérapie. Elles représentent des plantes très importantes d'un point de vue écologique, fournissant du nectar à de nombreuses espèces de pollinisateurs, tout en étant la plante hôte de certains insectes comme le papillon monarque (Danaus plexippus). Les espèces du genre asclépias produisent des cosses. Ces cosses contiennent des filaments mous connus sous le nom de soies, chacune d'entre elles étant rattachée à une graine. Lorsque la cosse mûrit, elle s'ouvre et les graines sont disséminées par anémochorie. Les asclépiades produisent du latex, un liquide laiteux toxique composé d'une grande diversité de molécules, dont des alcaloïdes et des terpènes. Utilisation : Dans le passé, la teneur élevée en dextrose du nectar de ces plantes était une source d'édulcorants pour les indigènes d'Amérique et les voyageurs. Le latex des asclépiades contient du caoutchouc (entre 1 et 2 %) utilisé comme ressource naturelle par les Alliés pendant la 2e guerre mondiale pour la confection de gilets de sauvetage. Depuis cette plante est identifiée comme espèce en difficulté du fait de l'effet combiné de l'urbanisation et de la pollution. Mise en culture commercialement depuis 2012 principalement au Québec, l’asclépiade aussi connu sous l'appellation "soie" ou "soyer" en reprenant un terme utilisé par le naturaliste Charles Sigisbert Sonnini qui l'avait importé en France comme plante exotique à fibre soyeuse à incorporer dans les tissus. Le soyer du Québec [archive] est issu de la variété d’asclépiade commune (Asclepias syriaca) cultivée principalement dans la vallée du fleuve St-Laurent au Canada. Une industrie vouée à sa transformation s'est constituée depuis 2015. On utilise la soie pour la confection d'isolant thermique, d'isolant acoustique ou d'absorbants pétroliers. Fibre d'asclépiade
Commentaire :
Les asclépiades, du genre Asclepias, plantes herbacées vivaces dicotylédones regroupent plus de 140 espèces inventoriées. Appartenant à la famille des Asclépiadacées selon la classification classique, elles sont maintenant réunies dans une sous-famille des Apocynacées, les Asclepiadoideae, selon la classification phylogénétique.
Carl von Linné nomma le genre d’après le dieu grec de la médecine Asclépios, cette plante possédant de nombreuses vertus en phytothérapie. Elles représentent des plantes très importantes d'un point de vue écologique, fournissant du nectar à de nombreuses espèces de pollinisateurs, tout en étant la plante hôte de certains insectes comme le papillon monarque (Danaus plexippus). Les espèces du genre asclépias produisent des cosses. Ces cosses contiennent des filaments mous connus sous le nom de soies, chacune d'entre elles étant rattachée à une graine. Lorsque la cosse mûrit, elle s'ouvre et les graines sont disséminées par anémochorie. Les asclépiades produisent du latex, un liquide laiteux toxique composé d'une grande diversité de molécules, dont des alcaloïdes et des terpènes. Utilisation : Dans le passé, la teneur élevée en dextrose du nectar de ces plantes était une source d'édulcorants pour les indigènes d'Amérique et les voyageurs. Le latex des asclépiades contient du caoutchouc (entre 1 et 2 %) utilisé comme ressource naturelle par les Alliés pendant la 2e guerre mondiale pour la confection de gilets de sauvetage. Depuis cette plante est identifiée comme espèce en difficulté du fait de l'effet combiné de l'urbanisation et de la pollution. Mise en culture commercialement depuis 2012 principalement au Québec, l’asclépiade aussi connu sous l'appellation "soie" ou "soyer" en reprenant un terme utilisé par le naturaliste Charles Sigisbert Sonnini qui l'avait importé en France comme plante exotique à fibre soyeuse à incorporer dans les tissus. Le soyer du Québec [archive] est issu de la variété d’asclépiade commune (Asclepias syriaca) cultivée principalement dans la vallée du fleuve St-Laurent au Canada. Une industrie vouée à sa transformation s'est constituée depuis 2015. On utilise la soie pour la confection d'isolant thermique, d'isolant acoustique ou d'absorbants pétroliers. Voir aussi |
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Bio-based fibers in oil spill cleanups / Subramonia Pillai Viju in CHEMICAL FIBERS INTERNATIONAL, Vol. 71, N° 2 (06/2021)
[article]
Titre : Bio-based fibers in oil spill cleanups Type de document : texte imprimé Auteurs : Subramonia Pillai Viju, Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 78-79 Note générale : Bibliogr. Langues : Anglais (eng) Catégories : Absorbants et adsorbants
Absorption
Déchets -- Elimination
Déversements de pétrole
Fibre d'asclépiadeLes asclépiades, du genre Asclepias, plantes herbacées vivaces dicotylédones regroupent plus de 140 espèces inventoriées. Appartenant à la famille des Asclépiadacées selon la classification classique, elles sont maintenant réunies dans une sous-famille des Apocynacées, les Asclepiadoideae, selon la classification phylogénétique.
Carl von Linné nomma le genre d’après le dieu grec de la médecine Asclépios, cette plante possédant de nombreuses vertus en phytothérapie.
Elles représentent des plantes très importantes d'un point de vue écologique, fournissant du nectar à de nombreuses espèces de pollinisateurs, tout en étant la plante hôte de certains insectes comme le papillon monarque (Danaus plexippus).
Les espèces du genre asclépias produisent des cosses. Ces cosses contiennent des filaments mous connus sous le nom de soies, chacune d'entre elles étant rattachée à une graine. Lorsque la cosse mûrit, elle s'ouvre et les graines sont disséminées par anémochorie.
Les asclépiades produisent du latex, un liquide laiteux toxique composé d'une grande diversité de molécules, dont des alcaloïdes et des terpènes.
Utilisation : Dans le passé, la teneur élevée en dextrose du nectar de ces plantes était une source d'édulcorants pour les indigènes d'Amérique et les voyageurs. Le latex des asclépiades contient du caoutchouc (entre 1 et 2 %) utilisé comme ressource naturelle par les Alliés pendant la 2e guerre mondiale pour la confection de gilets de sauvetage. Depuis cette plante est identifiée comme espèce en difficulté du fait de l'effet combiné de l'urbanisation et de la pollution.
Mise en culture commercialement depuis 2012 principalement au Québec, l’asclépiade aussi connu sous l'appellation "soie" ou "soyer" en reprenant un terme utilisé par le naturaliste Charles Sigisbert Sonnini qui l'avait importé en France comme plante exotique à fibre soyeuse à incorporer dans les tissus. Le soyer du Québec [archive] est issu de la variété d’asclépiade commune (Asclepias syriaca) cultivée principalement dans la vallée du fleuve St-Laurent au Canada.
Une industrie vouée à sa transformation s'est constituée depuis 2015. On utilise la soie pour la confection d'isolant thermique, d'isolant acoustique ou d'absorbants pétroliers.
Fibres de coco
Fibres naturelles
Fibroïne de soie
Jute et constituantsLe jute est une plante herbacée de la famille des Malvacées, cultivée dans les régions tropicales pour ses fibres. Jute est aussi le nom donné à ces fibres textiles, appelées aussi chanvre de Calcutta.
Nom scientifique : Corchorus capsularis L., famille des Malvacées, sous-famille des Grewioideae ; la classification classique le situe dans la famille des Tiliacées. Une plante voisine, Corchorus olitorius L., la corète potagère, est aussi utilisée aux mêmes fins.
KapokLe kapok, en malais kapuk, est une fibre végétale que l'on tire de fruits de plusieurs arbres de la famille des Bombacaceae. On utilise plus particulièrement ceux de Ceiba pentandra, le kapokier (aussi appelé « fromager »), un grand arbre des zones tropicales, originaire de Java. Ceux de Bombax ceiba, un autre fromager, peuvent également être employés.
Cette fibre très légère a pour caractéristique son imperméabilité et son imputrescibilité. Elle est constituée par les poils fins et soyeux recouvrant les graines.
Nettoyage
Pétrole -- DéchetsIndex. décimale : 677 Textiles Résumé : Oil spills are a global concern because of their environmental and economic impact. Crude oil released into the marine environment through accidental spillage or drainage from land causes serious damage to the environment and marine life. Effective decontamination and clean-ups are necessary after the spill for the protection of environment and human health. There are many methods for oil spill removal, but one of the most widely used methods is sorption by sorbents. The commercial absorbents are synthetic in nature and are non-biodegradable.The natural fibers which possess oil absorbency property are suggested as oil absorbents because of their biodegradability. Ideal sorbent materials used for oil spill cleanup include hydrophobicity, oleophilicity, high rate of d uptake, buoyancy, retention over time, durability in aqueous media, reusability, biodegradability and recovery of oil. It is very difficult to achieve all these in a single material, still these are all needs to be considered before selecting the sorbents. Note de contenu : - Kapok fiber
- Milkweed fiber
- Coir fiber
- Jute fiber
- Silk fiber
- Fig. 1 : Oil spill
- Fig. 2 : Water droplet on nettle fiber
- Fig. 3 : Oil absorbed kapok fiber
- Fig. 4 : Oil sorption by silk
- Table : Oil sorption capacity of different sorbentsEn ligne : https://drive.google.com/file/d/1jDBCwL1RvOfjnzwn-9K7LDIcmUWRifOT/view?usp=drive [...] Format de la ressource électronique : Permalink : https://e-campus.itech.fr/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=35963
in CHEMICAL FIBERS INTERNATIONAL > Vol. 71, N° 2 (06/2021) . - p. 78-79[article]Réservation
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