Résumé : |
Les industries du Cuir sont en constante évolution et doivent faire de gros efforts, afin d'améliorer la qualité et la vitesse de fabrication, deux notions qui ne semblent pas toujours compatibles.
L'arrivée sur le marché de nouveaux produits de synthèse, de même qu'une gamme toujours plus étendue de peausseries rend la tâche plus délicate.
La connaissance des matériaux devient difficile et les techniciens du cuir rencontrent de plus en plus de problèmes pour porter leur choix sur tel ou tel produit et l'adapter aux techniques de fabrication.
L'examen visuel, le toucher, les notions subjectives qui permettaient de juger un cuir, il y a quelques années, ne sont plus utilisables. Le Techni¬cien doit accroître ses connaissances, pratiquer des contrôles à priori, et doit être en mesure d'interprêter les résultats obtenus.
Deux types de contrôle sont effectués sur le cuir :
1° des CONTROLES CHIMIQUES
2° des CONTROLES PHYSICO-MECANIQUES
Depuis quelques années, les contrôles chimiques ont perdu de leur importance, au profit des contrôles physico-mécaniques, plus directement exploitables par l'utilisateur du cuir.
Cependant, la qualité d'un cuir est liée à son procédé de fabrication et le Technicien de Tannerie doit connaître régulièrement les pourcentages de produits contenus dans sa peausserie, afin d'en modifier le taux pour :
- améliorer les qualités du cuir
- répondre aux exigences des normes
- utiliser la quantité optimum de produits durant la fabrication et ainsi améliorer son prix de revient.
Il existe un très grand nombre de fabrications. Elles peuvent se classer dans quatre catégories :
A) Cuir de Tannage minéral
B) Cuir de Tannage végétal
C) Cuir de Tannage combiné
D) Cuir de Tannage dit organique (formol, huile, etc...)
Cette classification entraine des déterminations spécifiques à la catégorie , mais certaines analyses sont communes, (Ex. Matières grasses, substance dermique, etc...). |