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Réactions chimiques
Voir aussi
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Acétylation
L'acétylation (ou en nomenclature IUPAC éthanoylation) est une réaction qui introduit un groupe fonctionnel acétyle dans un composé organique. C'est un cas particulier d'acylation.
C'est ainsi le processus d'introduction d'un groupe acétyle (–CO-CH3) sur un composé, pour être précis par substitution d'un atome d'hydrogène actif par un groupe acétyle. L'acétylation de l'hydrogène d'un groupe hydroxyle forme donc un groupe acétoxy : –O–CO–CH3 qui correspond donc à un ester acétate.
L'anhydride acétique est couramment utilisé comme agent d'acétylation de groupes hydroxyles libres, par exemple, il est utilisé dans la synthèse de l'aspirine et de l'héroïne.
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Acylation
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Aldolisation
L'aldolisation (appelée aussi cétolisation dans le cadre des cétones) est une réaction de formation de liaisons carbone-carbone importante en chimie organique. Elle implique généralement l'addition nucléophile d'un énolate sur un aldéhyde (ou une cétone), pour former une β-hydroxycétone ou aldol (aldehyde + alcool), une unité structurale présente dans de nombreuses molécules naturelles et médicaments. Parfois, le produit de l'addition aldol perd une molécule d'eau durant la réaction, pour former alors une cétone α,β-insaturée. Ceci peut avoir lieu notamment lorsque le produit final est particulièrement stable et le processus (aldolisation + élimination) est appelé crotonisation.
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Alkylation
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Amorceurs (chimie)
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Auto-réticulation
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Carbonylation
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Carboxylation
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Chimie sous rayonnement
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Cinétique chimique
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Corrosion
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Diels-Alder, Réaction de
La réaction de Diels-Alder est une réaction chimique utilisée en chimie organique, dans laquelle un alcène (diénophile) s'additionne à un diène conjugué pour former un dérivé du cyclohexène. Otto Diels et Kurt Alder reçurent le prix Nobel de chimie en 1950 pour les travaux relatifs à cette réaction.
Dans le domaine des matériaux avancés et de la robotique souple on parle de "Polymères Diels-Alder" ("Diels-Alder polymers") pour décrire des polymères constitués de réseaux covalents thermoréversibles. (Wikipedia)
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Esterification
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Fenton, Réaction de
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Fermentation
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Folin-Ciocalteu, Réactif de
Le réactif de Folin-Ciocalteu (FCR) ou le réactif de phénol de Folin ou le réactif de Folin-Denis , également appelé méthode d'équivalence d'acide gallique (GAE), est un mélange de phosphomolybdate et de phosphotungstate utilisé pour le dosage colorimétrique in vitro des antioxydants phénoliques et polyphénoliques .Le réactif ne mesure pas seulement les phénols, mais réagit avec n'importe quelle substance réductrice. Il mesure donc la capacité totale de réduction d'un échantillon, et pas seulement les composés phénoliques. Ce réactif fait partie du test de protéine Lowry et réagira également avec certains composés contenant de l'azote tels que l'hydroxylamine et la guanidine . Le réactif s'est également révélé réactif vis-à -vis des thiols, de nombreuses vitamines, de la base nucléotidique guanine , des trioses glycéraldéhyde et dihydroxyacétone , et de certains ions inorganiques. La complexation du cuivre augmente la réactivité des phénols envers ce réactif.
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Gewald, Réaction de
La réaction de Gewald est une réaction organique impliquant la condensation d'une cétone (ou un aldéhyde , lorsque R 2 = H) avec un α-cyanoester en présence d'élément du soufre et une base pour donner un 2-amino polysubstitué thiophène.
La première réaction de Gewald est une condensation de Knoevenagel entre la cétone et l'α-cyanoester pour produire l'intermédiaire stable . Le mécanisme de l'addition du soufre élémentaire est inconnue. On suppose de passer par l' intermédiaire. Cyclisation et tautomérisation produira le produit désiré.
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Hydrogénation
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Hydrosilylation
La réaction d'hydrosilylation consiste en l'addition d'une fonction hydrogénosilane (Si-H) sur un composé organique insaturé.
Il existe principalement deux méthodes pour mettre en œuvre cette réaction :
La génération de radicaux silyle : thermiquement (300 °C), par irradiation (rayonnement ultraviolet ou par décomposition de peroxydes ou d'azonitriles.
La catalyse par des métaux de transition généralement du groupe VIII. Parmi ces différents catalyseurs employés pour la réaction d'hydrosilylation, les composés à base de platine et plus particulièrement l'acide hexachloroplatinique hexahydraté sont ceux qui présentent la plus grande efficacité1. Ce catalyseur utilisé en très faible quantité et pour des temps de réaction généralement inférieurs à 5 h permet d'atteindre des rendements relativement élevés.
Un mécanisme plus récent de l'hydrosilylation a été proposé dans la thèse de Patrick Cancouët sur un polysiloxane porteur de fonction hydrogénosilanes latérales.
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Hydroxylation
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Initiateurs (chimie)
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Isomérisation
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Maillard, Réaction de
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Menschutkin, Réaction de
La réaction de Menshutkin est, en chimie organique, une réaction produisant un sel d'ammonium quaternaire à partir d'une amine tertiaire et d'un halogénoalcane.
La réaction tient son nom du chimiste russe Nikolaï Menchoutkine, qui l'a décrite en 1890.
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Métathèse (chimie)
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Méthylolation
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Michael, Addition de
L'addition de Michael ou réaction de Michael est une réaction qui permet la création de liaisons carbone-carbone, voire de liaisons carbone-soufre. Il s'agit de l'addition nucléophile d'un carbanion sur un composé carbonylé α,β insaturé (aldéhyde, cétone et même ester α,β insaturé, des nitriles et des amides α,β insaturés pouvant aussi être utilisés). Elle appartient à la famille des additions nucléophiles conjuguées.
Cette réaction doit son nom au chimiste américain Arthur Michael.
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Mitsunobu, Réaction de
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Olation
L'olation est une des deux réactions, avec l'oxolation, conduisant à la formation de polyoxométallates (POM), à la base des synthèses d'(oxyhydr)oxydes métalliques solides à partir d'ions métalliques en solution aqueuse, notamment en chimie douce.
Il s'agit d'une réaction de condensation entre deux complexes métalliques coordinés par des ligands aqua (H20) .
M représente le métal. L représente indifféremment un ligand aquo ou hydroxo. z représente la charge du complexe.
Lorsque le complexe formé est de charge nulle (z = 0), il peut être le "précurseur de charge nulle" nécessaire à la formation d'(oxyhydr)oxydes métalliques solides par polycondensation. Sinon, il est possible d'obtenir des polyanions.
L'olation se fait par mécanisme dissociatif :
Étape 1 : Une molécule d'eau, dont le pKa est abaissé par l'attraction électrique du métal, libère un proton (hydroxylation) : MLn(H2O) → LnM-OH + H+ / Étape 2 : Puis, une molécule d'eau liée à un autre centre métallique se détache de celui-ci (étape limitante). La vitesse de la réaction dépend de la labilité de la molécule d'eau : MLn(H2O) → MLn + H2O /
Étape 3 : Enfin, le doublet libre de l'hydroxyde formé dans l'étape 1 vient compléter la lacune créée dans l'étape 2 : LnM-OH-MLn.
Lorsque le complexe créé a une charge nulle, le mécanisme peut se poursuivre et tendre à la formation d'un gel. Dans le cas contraire, on obtient un polycation.
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Oxydation
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Oxydoréduction
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Oxypropylation
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Passivité (Chimie)
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Photocatalyseurs
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Pièges chimiques
Substance chimique qui inactive, de façon temporaire ou définitive, ou élimine une entité moléculaire par une réaction chimique.
Un piège chimique est souvent utilisé pour piéger des intermédiaires réactionnels, tels des radicaux, afin de modifier le déroulement d’une réaction.
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Polymérisation
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Protonation
La protonation est une réaction chimique au cours de laquelle un proton (ion 1H+) est ajouté à un atome, une molécule ou un ion. Le produit issu de cette réaction est appelé acide conjugué du réactif de départ. La capacité avec laquelle une substance peut accepter un proton est donnée par son pKb.
Un acide de Brønsted-Lowry est défini comme une substance qui peut protoner une autre substance. Par protonation, la charge de la molécule ou de l'ion est changée ainsi que son caractère hydrophobe/hydrophile[pourquoi ?].
Quelques exemples classiques :
la protonation de l’eau par l’acide sulfurique :
H 2 S O 4 + H 2 O ⇌ H 3 O + + H S O 4 − {\displaystyle \mathrm {H_{2}SO_{4}\ +\ H_{2}O\ \rightleftharpoons \ H_{3}O^{+}\ +\ HSO_{4}^{-}} } {\displaystyle \mathrm {H_{2}SO_{4}\ +\ H_{2}O\ \rightleftharpoons \ H_{3}O^{+}\ +\ HSO_{4}^{-}} }
la protonation de l’isobutène dans la formation d’une carbocation :
( C H 3 ) 2 C {\displaystyle \mathrm {(CH_{3})_{2}C} } {\displaystyle \mathrm {(CH_{3})_{2}C} }= C H 2 + H B F 4 ⇌ ( C H 3 ) 3 C + + B F 4 − {\displaystyle \mathrm {CH_{2}\ +\ HBF_{4}\ \rightleftharpoons \ (CH_{3})_{3}C^{+}\ +\ BF_{4}^{-}} } {\displaystyle \mathrm {CH_{2}\ +\ HBF_{4}\ \rightleftharpoons \ (CH_{3})_{3}C^{+}\ +\ BF_{4}^{-}} }
la protonation d’un ammoniac dans la formation de chlorure d’ammonium depuis l’ammoniac et le chlorure d'hydrogène :
N H 3 + H C l ⇌ N H 4 + + C l − {\displaystyle \mathrm {NH_{3}\ +\ HCl\ \rightleftharpoons \ NH_{4}^{+}\ +\ Cl^{-}} } {\displaystyle \mathrm {NH_{3}\ +\ HCl\ \rightleftharpoons \ NH_{4}^{+}\ +\ Cl^{-}} }.
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Réaction en chaîne par polymérase
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Réaction thiol-ène
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Réaction xanthoprotéique
Une réaction xanthoprotéique est une réaction chimique permettant de mettre en évidence certains acides aminés (avec noyau aromatique).
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Réactions chimiques -- Encyclopédies
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Réactions chimiques organiques
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Réactions nucléophiles
En chimie, un nucléophile (littéralement qui aime les noyaux, donc qui aime les charges positives) est un composé chimique attiré par les espèces chargées positivement, par opposition à un composé électrophile.
Un nucléophile réagit en donnant des électrons à des composés électrophiles pour former une liaison chimique. Parce que les nucléophiles donnent des électrons, ils sont par définition des bases de Lewis. Cependant il convient de bien différencier ces deux caractères : l'un intervient uniquement dans les réactions sous contrôle thermodynamique (basicité), l'autre dans les réactions sous contrôle cinétique.
Toutes les molécules, ou ions, qui possèdent un doublet non liant peuvent agir comme des nucléophiles, même si les anions sont plus réactifs que les composés neutres. Lorsque les liaisons mettent en jeu un composé nucléophile neutre, par exemple un alcool (R–OH) ou l'eau (HOH), on parle généralement de solvatation. La liaison peut alors être une véritable liaison chimique (covalente ou ionique) ou une liaison de type électrostatique, plus faible, comme une liaison de Van der Waals.
Les nucléophiles peuvent prendre part à des réactions de type substitutions nucléophiles, au cours desquelles un composé nucléophile attaque un composé électrophile (sur un site portant une charge partielle ou entière positive) se substituant à un groupe fonctionnel avec lequel l'élément électrophile était préalablement lié, ou encore à des additions nucléophiles.
Plus les ions sont basiques (pKa plus élevé), plus ils sont nucléophiles. La polarisabilité est elle aussi importante dans la détermination de la force d'un nucléophile. Les gros atomes possèdent plus d'électrons; par conséquent ils sont plus facilement déformables et sont donc plus nucléophiles. Par exemple l'ion iodure (I-) est plus nucléophile que l'ion fluorure (F-), car plus polarisable. De même pour R-SH vis-à -vis de R-OH.
La "force" de divers nucléophiles peut ainsi s'évaluer de manière relative. Au même titre qu'il existe des nucléophiles meilleurs que d'autre, il existe également de "mauvais" nucléophiles : typiquement l'ion carboxylate R-COO-, pour laquelle la charge (qui confère le caractère nucléophile) est fortement délocalisée par mésomérie.
Un nucléophile polydentate est un nucléophile qui peut attaquer depuis deux sites ou plus, ce qui peut conduire au cours d'une réaction à deux produits ou plus. Par exemple, l'ion thiocyanate (SCN-) possède deux sites nucléophiles, le soufre et l'azote, et peut attaquer depuis le S ou le N. Pour cette raison, la réaction SN2 d'un halogénure d'alkyle avec l'ion SCN- donne souvent un mélange de RSCN (un thiocyanate d'alkyle) et de RNCS (un isothiocyanate d'alkyle).
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Réactions radicalaires
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Réactivité (chimie)
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Réticulation (polymérisation)
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Saponification
La saponification est, dans le cadre général, une réaction chimique transformant un ester en un ion carboxylate et un alcool. Il s'agit en fait de l'hydrolyse en milieu basique d'un ester. Cette réaction permet la synthèse du savon.Initialement cette réaction est connue pour transformer le mélange d'un ester de glycérol et d'une base forte en un mélange de savon (ou acide gras) et glycérol, d'où son nom.
Elle a été expliquée en 1823 par le chimiste français Michel-Eugène Chevreul qui a démontré que les corps gras sont formés d’une combinaison entre le glycérol et des acides gras.
La saponification est une réaction lente mais totale. C'est une réaction exothermique.
Il existe plusieurs procédés de saponification :
1. Le procédé discontinu ou marseillais est ancien mais toujours utilisé
2. Les procédés continus.
Pour accélérer la réaction, on peut jouer sur plusieurs facteurs : maintenir une température élevée ; agiter le mélange soude - ester pour permettre aux réactifs de se rencontrer plus facilement et maintenir une émulsion.
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Scission (chimie)
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Sels, Effets de (chimie)
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Solvatation
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Sulfonation
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Transition vitreuse
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