Résumé : |
Le béton armé de fibres métalliques (B.A.F.M.), bien connu de nos jours, est actuellement utilisé dans de nombreux domaines d’applications (dallages industriels, pistes d’aérodromes, tunnels…). Si l’incorporation des fibres métalliques dans la matrice de béton, très fragile en traction, améliore le comportement mécanique du béton de fibres (notamment en traction par flexion, en post-fissuration), à l’inverse, à l’état frais, un ajout important de fibres diminue l’ouvrabilité de ce matériau. Un programme expérimental, consistant à mesurer le couple résistant à un mobile à ailettes en mouvement dans une solution de béton de fibres métalliques, à différentes vitesses de rotation, a été exécuté. Ce programme comporte deux séries d’essais : une première série permet de faire varier le pourcentage de fibres de longueur fixe, égale à L = 30 mm, de largeur l = 3 mm et de quelques microns d’épaisseur ; la deuxième série consiste toujours à faire varier le pourcentage des fibres, mais cette fois-ci pour une autre longueur (L = 50 mm), de même largeur et de même épaisseur. Cet article étudie donc le problème majeur des difficultés de mise en oeuvre des bétons de fibres métalliques à l’état frais et plus précisément l’influence de la concentration et de l’élancement des fibres métalliques sur les caractéristiques rhéologiques de ce matériau (viscosité, seuil de cisaillement), en vu d’établir des recommandations permettant d’obtenir des bétons de fibres maniables. |