Accueil
Détail de l'auteur
Auteur Clément Sanchez |
Documents disponibles écrits par cet auteur
Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche
[article]
Titre : Les phosphures de métaux : Une renaissance à l'échelle nanométrique Type de document : texte imprimé Auteurs : Sophie Carenco, Auteur ; Cédric Boissière, Auteur ; Nicolas Mézailles, Auteur ; Clément Sanchez, Auteur Année de publication : 2012 Article en page(s) : p. 22-28 Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Catégories : Alcynes
Catalyse
Hydrogénation
Nanoparticules
Phosphore
Phosphure de nickel
Phosphures de métauxIndex. décimale : 546 Chimie minérale Résumé : La famille des phosphures de métaux (alliages MxPy), pourtant à la portée du chimiste depuis la Révolution française, demeure mal connue et peu utilisée. Cet article revient sur les causes historiques de cette désaffection et illustre comment le domaine des semi-conducteurs en a pourtant tiré parti à la fin du XXe siècle. Aujourd'hui, les nanosciences offrent aux phosphures de métaux le théâtre idéal pour démontrer leur intérêt fondamental et applicatif. Non seulement les effets quantiques, liés à l'échelle nanométrique, permettent de développer des luminophores accordables en fréquence à partir de semi-conducteurs comme InP et GaP, mais aussi de nouvelles applications dans le domaine de la catalyse mettent en exergue des propriétés inattendues, par exemple en matière de résistance au soufre ou de sélectivité. Une voie synthétique originale pour les nanoparticules de phosphures de métaux est ensuite exposée. Elle repose sur la réaction d'un précurseur de phosphore très réactif, le phosphore blanc, sur des nanoparticules métalliques. De façon avantageuse, on obtient ainsi des phosphures de métaux nanométriques (Ni2P, InP, Pb2P, Zn3P2) dans des conditions plus douces que par les méthodes traditionnelles, avec un bon contrôle de la composition, de la taille et de la forme des nanoparticules. Enfin, l'attrait des nanoparticules de Ni2P pour la catalyse homogène est souligné : contrairement aux nanoparticules de nickel, ces catalyseurs permettent l'hydrogénation sélective des alcynes en alcènes dans un contexte de chimie fine. Note de contenu : - Genèse des phosphures de métaux
- Année 1960-2000 : la suprématie des semi-conducteurs
- Nanoparticules de phosphures de métaux en catalyse
- Une voie originale de synthèse : l'utilisation de phosphore blanc en solution
- Un phénomène nouveau : la ségrégation de phase induite par l'échelle nanométrique
- Au-delà du traitement des coupes pétrolières, et vers la chimie fineEn ligne : https://new.societechimiquedefrance.fr/numero/les-phosphures-de-metaux-une-renai [...] Format de la ressource électronique : Permalink : https://e-campus.itech.fr/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=14474
in L'ACTUALITE CHIMIQUE > N° 362 (04/2012) . - p. 22-28[article]Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 13835 - Périodique Bibliothèque principale Documentaires Disponible Vers une nanochimie douce et biomimétique / Jacques Livage in L'ACTUALITE CHIMIQUE, N° 290-291 (10-11/2005)
[article]
Titre : Vers une nanochimie douce et biomimétique Type de document : texte imprimé Auteurs : Jacques Livage, Auteur ; Clément Sanchez, Auteur Année de publication : 2005 Article en page(s) : p. 72-76 Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Catégories : Chimie biomimétique
Chimie douceL'ambition de la chimie douce est de synthétiser des matériaux en s'inspirant des capacités des êtres vivants - plus ou moins élémentaires -, tels que les diatomées capables de produire du verre à partir de silicates dissous. Elle renouvelle la chimie du solide en substituant aux synthèses à haute température, qui conduisent au produit thermodynamique le plus stable, des synthèses à température ambiante (au plus quelques centaines de degrés Celsius) permettant d'obtenir divers produits cinétiques de la réaction.
Cette spécialité émerge au cours des années 1980 par regroupement de diverses pratiques plus anciennes sous un label commun1. Elle cristallise bientôt sous l'appellation "chimie douce", en reprenant une expression du chimiste français Jacques Livage, qui paraît dans un article du Monde du 26 octobre 1977 (en fait l'article intitulé "Vers une chimie écologique. Quand l’air et l’eau remplacent le pétrole" ne mentionne qu'en passant l'expression "chimie douce"). Succès de la francophonie, l'expression chimie douce est employée telle quelle au début du XXIe siècle dans les publications scientifiques, anglophones et autres.
Son mode de synthèse s'apparente généralement aux réactions en jeu dans les polymérisations organiques et se base sur la constitution de solutions réactives sans apport énergétique essentiel (polycondensation. L'intérêt fondamental de cette sorte de polymérisation minérale obtenue à température ambiante est de préserver les molécules organiques ou micro-organismes qu'on souhaite y intégrer.
Les produits obtenus par les voies de la chimie douce dits procédés sol-gel peuvent se ranger sous plusieurs types :
des structures minérales de qualités diverses (finesse, uniformité, etc) ; des structures mixtes combinant le minéral et les molécules organiques ; des structures minérales encapsulant des molécules complexes et même des micro-organismes en conservant ou optimisant leurs caractéristiques bénéfiques.
Les premiers résultats ont consisté en la création de verres et de céramiques aux propriétés nouvelles.
Ces différentes structures plus ou moins composites sont mobilisables dans une vaste plage d'applications depuis la santé jusqu'aux besoins de la conquête de l'espace.
Au-delà de son mode de synthèse, un composé au label chimie douce réunit les avantages du monde minéral (résistance, transparence, répétition de motifs, etc) et le potentiel maintenant exploré de la biochimie et de la chimie organique (interface avec le monde organique, réactivité, capacité de synthèse, etc).
Matériaux hybrides
Minéralisation
Nanoparticules -- SynthèseIndex. décimale : 620.5 Nanotechnologies Résumé : Le domaine des nanomatériaux connaît actuellement un essor important. L’approche des chimistes, dite « bottom-up », qui consiste à assembler progressivement des entités moléculaires, ouvre des perspectives particulièrement prometteuses. Le développement des méthodes de synthèse par « chimie douce » associées à l’observation de la nature mène à une nouvelle nanochimie qui conduit à des matériaux hybrides organo-minéraux associant la robustesse du monde minéral et la souplesse de la chimie organique. En ligne : https://www.lactualitechimique.org/Vers-une-nanochimie-douce-et-biomimetique Format de la ressource électronique : Permalink : https://e-campus.itech.fr/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=4302
in L'ACTUALITE CHIMIQUE > N° 290-291 (10-11/2005) . - p. 72-76[article]Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 004680 - Périodique Bibliothèque principale Documentaires Disponible