[article]
Titre : |
Odeurs, émotions et psychophysiologie |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
S. van Toller, Auteur |
Année de publication : |
1988 |
Article en page(s) : |
p. 171-197 |
Note générale : |
Bibliogr. |
Langues : |
Anglais (eng) |
Tags : |
Olfaction Hedonics Semiochemicals Emotion Psychophysiology Electrical activity of the brain Personality |
Index. décimale : |
668.5 Parfums et cosmétiques |
Résumé : |
Cet article concerne les études qui ont été menées sur l'olfaction l'émotion et l'interaction spéciale qu'elles sont sensées avoir. Les hommes répondent aux odeurs de façon complexe et il n'a pas été possible de fournir des explications basées sur des concepts simples tel que l'hédonisme pour révéler une dimension émotionnelle dans les réponses olfactives. Il a été prouvé que l'homme peut utiliser la transmission subtile sémiochimique d'un autre humain comme information au sujet de cette personne. L'extension de cette forme de transmission d'information est discutée et on en conclut que ce domaine reste totalement à explorer. Les mémoires olfactives ont été souvent tenues responsables de la relation avec l'émotion. Cependant, des études expérimentales détaillées sur la mémoire olfactive ont révélé que le système olfactif diffère en degré, mais ne doit pas être dissocié des autres principaux sens tels que la vision et l'audition.
La relation entre l'émotion et l'olfaction est discutée en termes de leur évolution et de leur rôle dans le comportement humain. L'évidence limitée du rôle spécial présumé de l'émotion dans l'olfaction est passée en revue. L'émotion et l'olfaction sont similaires dans le fait que, chez les humains, elles sont toutes deux dépendantes de l'éducation. Par exemple, la plupart des émotions humaines sont acquises ou sont des émotions secondaires ; il en est de même pour la plupart des réponses olfactives qui sont acquises ou qui sont des réactions secondaires. Dans la plupart des sociétés, toutes deux souffrent d'une négligence éducative presque totale.
L'un des principaux problèmes des études relatives à l'olfaction est l'inaptitude des sujets à décrire les odeurs qui, au mieux sont l'objet de liaison dans les termes de leur description. Les parfumeurs et les spécialistes au fait des parfums ont un vocabulaire qui aide à leurs descriptions. La pauvreté verbale a conduit les chercheurs travaillant dans le domaine de l'olfaction à utiliser des échelles psychométriques de façon à élucider l'information concernant les odeurs présentées. Cela a conduit à rechercher des
alternatives pour étudier les réponses au stimuli olfactif. Une technique qui ne concerne pas les réponses verbales des sujets est la psychophysiologie qui utilise des signaux bioélectriques normaux et inversés, générés à partir du corps humain et qui sont utilisés pour mesurer la réaction du sujet. Très souvent, ces signaux sont relatifs à l'activité du système nerveux et sont responsables de la relation spéciale avec l'émotion. Les études se rapportant aux mesures psychophysiologiques et à l'olfaction sont décrites et plus particulièrement les études concernant l'activité électrique du cortex du cerveau en réponse à la stimulation du système sensoriel olfactif. L'utilisation de potentiels olfactifs évoqués (OEP) a révélé des différences claires entre les systèmes olfactifs et trigéminaux. De plus, on a constaté qu'une autre mesure électrique de l'activité corticale, la variation contingente négative (CNV) a révélé des différences entre les odeurs en termes de stimulation et la dépression de l'activité corticale. Finalement, une nouvelle technique
est discutée, la visualisation de l'activité électrique cérébrale (BEAM). Cela concerne l'utilisation d'un nombre de microprocesseurs pour produire des cartes topographiques réelles de l'activité électrique corticale. Grâce à l'utilisation de ces techniques, nous avons découvert de nouvelles approches productives à l'éternel problème des relations entre l'émotion et l'olfaction. |
DOI : |
10.1111/j.1467-2494.1988.tb00016.x |
En ligne : |
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1467-2494.1988.tb00016.x |
Format de la ressource électronique : |
Pdf |
Permalink : |
https://e-campus.itech.fr/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5210 |
in INTERNATIONAL JOURNAL OF COSMETIC SCIENCE > Vol. 10, N° 4 (08/1988) . - p. 171-197
[article]
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