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Titre : |
Les caractéristiques de transmission microscopique des ultraviolets du stratum corneum humain |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
J. Philp, Auteur ; C. Allcock, Auteur |
Année de publication : |
1989 |
Article en page(s) : |
p. 185-197 |
Note générale : |
Bibliogr. |
Langues : |
Anglais (eng) |
Tags : |
Ultraviolet Microscopic Transmission Stratum corneum |
Index. décimale : |
668.5 Parfums et cosmétiques |
Résumé : |
Cette étude a permis d'évaluer les caractéristiques de transmission des rayons ultraviolets à travers le stratum corneum humain au niveau d'une cellule isolée. A l'aide d'un microscope vidéo à faible intensité lumineuse, nous avons pu mesurer la quantité moyenne de lumière transmise à différentes longueurs d'onde ainsi que les variations dans la transmission à travers le stratum corneum. Un stratum corneum a été isolé par une technique enzymatique et examiné à l'aide d'un microscope vidéo à rayon ultraviolet d'une faible intensité. Une évaluation de la lumière monochromatique ainsi transmise par la surface inférieure de la couche a été mesurée, soit directement en utilisant un appareil de traitement d'images Kontron UNIPS, soit indirectement à l'aide d'un Quantimet 920 après enregistrement vidéo. Des histogrammes de distribution de transmission ont été obtenus à partir d'échantillons de stratum corneum prélevés sur une poitrine humaine, du cuir chevelu, l'abdomen ou une jambe. Des valeurs de transmission moyennes ont été également trouvées et comparées avec des valeurs de transmission diffuse obtenues en utilisant le même tissu monté sur une sphère intégrante. Les propriétés de transmission microscopique des rayons ultraviolet d'un enzyme isolé du stratum corneum ont clairement démontré que cette structure ne représentait pas le diffuseur idéal. Une exposition de la surface du stratum corneum à une lumière d'intensité uniforme conduit à des plages de lumière transmise, dont l'intensité varie de 3 à 6 fois, par exemple entre des plages de haute brillance (< 70 %) et basse brillance (> 20 %). Cependant, la transmission est apparemment compatible avec des données publiées obtenues par spectrophotométrie de transmission du stratum corneum dans un soluté physiologique tamponné avec du phosphate. Ceci a été confirmé par l'importance des valeurs obtenues par spectrophotométrie de transmission diffuse dans l'étude sur des échantillons de stratum corneum préparés pour microscopie UV, valeurs plus fortes que celles rencontrées sur les publications existantes. Il est évident, d'après ces découvertes, que les cellules viables de l'épiderme ne sont pas exposées à une intensité de lumière uniforme, même si elles le sont à la surface de la peau. Les études sur les réactions de la peau à la lumière ultraviolette au niveau des cellules isolées, doivent tenir compte, pour une explication future sur la sensibilité des cellules, de l'exposition préférentielle de sites spécifiques. Ceci, en plus de la dépendance bien établie du cycle cellulaire à la sensibilité aux ultraviolets. |
DOI : |
10.1111/j.1467-2494.1989.tb00508.x |
En ligne : |
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1467-2494.1989.tb00508.x |
Format de la ressource électronique : |
Pdf |
Permalink : |
https://e-campus.itech.fr/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5178 |
in INTERNATIONAL JOURNAL OF COSMETIC SCIENCE > Vol. 11, N° 4 (08/1989) . - p. 185-197
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