Titre : |
Utilisation de la spectroscopie de transformation par infrarouge (Fourier) |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
M. Joy, Auteur ; D. M. Lewis, Auteur |
Année de publication : |
1991 |
Article en page(s) : |
p. 249-261 |
Note générale : |
Bibliogr. |
Langues : |
Anglais (eng) |
Tags : |
Fourier transform infra-red spectroscopy Diffuse reflectance Attenuated total Microspectrophotometry Oxidative damage Natural weathering Second order derivative |
Index. décimale : |
668.5 Parfums et cosmétiques |
Résumé : |
La kératine capillaire peut être endommagée aussi bien physiquement que chimiquement. Les dommages physiques sont provoqués par le coiffage, le lavage et le brossage, etc. et ils sont détectés par la dégradation du cuticule des fibres. Une dégradation extrême est caractérisée par la production de "fourches" auxquels le matériel cortical est exposé. Une analyse au microscope électronique peut être employé pour visualiser une telle dégradation.
La désagrégation et un traitement par certains produits de soins capillaires tels que colorations ou permanentes provoquent des dégradations chimiques. Si le dommage est une oxydation, il peut être détecté par spectroscopie à infrarouge.
Cependant, l'utilisation d'un spectrophotomètre présente des avantages par rapport aux instruments dispersifs. Un spectre peut être obtenu pratiquement instantanément permettant ainsi la lecture de spectres multiples en un laps de temps autrefois requis pour l'obtention d'un seul spectre. Ceci écarte la possibilité de présence de faux pics sur le spectre. Le branchement d'un ordinateur sur le spectromètre permet une interprétation mathématique des résultats obtenus. Des données autrefois présentées par les modes de transmission ou d'absorption peuvent être différenciées, permettant ainsi la résolution des pics cachés par leur proximité avec des pics majeurs.
Une spectroscopie de deuxième ordre était utilisée pour analyser les cheveux naturellement désagrégés tandis que la microspectrophotométrie indiquait que le pic d'acide cystéique apparaissait comme une épaule sur le pic de monoxyde de cystéine. Plusieurs façons de présenter des échantillons au spectrophotomètre ont été analysées : réflexion diffuse, réflexion totale atténuée et microspectrophotométrie. Cette dernière méthode a été réalisable grâce à la connexion d'un microscope à degré de recherche au banc optique du spectrophotomètre.
Des résultats ont été obtenus par les trois méthodes mais il s'est avéré que le méthode d'analyse au microscope était la plus fiable et la mieux reproductible, les niveaux de bruit sur le spectre étaient très réduits. L'analyse d'une fibre capillaire unique préalablement traitée avec des solutions alcalines de péroxyde d'hydrogène a indiqué que le produit principal était l'acide cystéique. Un pic pourrait être visible à 1/40 cm-1 même dans des spectres non dérivatisés. Le pic de sulfonate de cystéine-S à 1/25 cm-1 pouvait également être clairement identifié sur les spectres de fibres qui avaient été traitées avec des solutions de métabisulfite.
Des échantillons de cheveux naturellement prélevés directement sur le scalp de deux sujets ont été analysés à 5 cm d'intervalle pour évaluer les dommages provoqués par l'oxydation.
L'acide cystéique pouvait être vu comme une épaule apparaissant sur le pic monoxyde tandis que la distance de la racine augmentait. Quand le résultat obtenu était dérivatisé et les spectres des échantillons individuels comparés, on pouvait observer que la hauteur du pic d'acide cystéique augmentait en même temps que la distance de la racine.
Les mêmes tendances ont été observées pour toutes les fibres examinées de cette manière quelle que soit leur origine. Le traitement d'une fibre au péroxyde d'hydrogène montrait que la variation de la quantité d'acide cystéique contenue entre la racine et la pointe d'une fibre colorée était inférieure à celle d'une fibre non traitée.
En conclusion, nous pouvons dire que les produits des traitements au péroxyde et métabisulfite peuvent être détectés à l'aide de la spectrophotométrie à infrarouge. Cette technique peut également être utilisée pour évaluer les effets du temps. La microspectrophotométrie représente la méthode d'analyse la plus reproductible donnant à la fois un bon pourcentage de gammes de transmission et des niveaux de bruits réduits.
L'utilisation d'une spectroscopie de deuxième ordre permet de détecter des changements mineurs dans l'état d'oxydation de la kératine. |
DOI : |
10.1111/j.1467-2494.1991.tb00565.x |
En ligne : |
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1467-2494.1991.tb00565.x |
Format de la ressource électronique : |
Pdf |
Permalink : |
https://e-campus.itech.fr/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=5149 |
in INTERNATIONAL JOURNAL OF COSMETIC SCIENCE > Vol. 13, N° 5 (10/1991) . - p. 249-261