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Titre : |
Ethnic skin types : are there differences in skin structure and function ? |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Anthony Vincent Rawlings, Auteur |
Année de publication : |
2006 |
Article en page(s) : |
p. 79-93 |
Note générale : |
Bibliogr. |
Langues : |
Anglais (eng) |
Tags : |
Biophysical Dermis Epidermis Ethnic Racial |
Index. décimale : |
668.5 Parfums et cosmétiques |
Résumé : |
Les gens qui ont une peau de couleur représentent la majorité de la population mondiale et les sujets asiatiques en représentent plus de la moitié.
Pourtant la littérature consacrée aux caractéristiques de ces sujets est limitée.
Plusieurs groupes de travail ont essayé au cours des dernières années de comprendre les différences sous-jacentes de la structure et de la fonction de la peau de différentes ethnies. Mais la plupart de ces études ont été réalisées à petite échelle et dans certains cas les différences observées entre les individus au niveau de la qualité de la peau ne font pas ressortir de différence entre races.
Récemment, un besoin d'études reliant les différences génétiques et phénotypiques entre différents groupes raciaux s'est fait sentir et de ce fait beaucoup d'études à grande échelle ont été entreprises.
La différence la plus évidente, entre les peaux ethniques, est leur couleur liée à la présence de la mélanine.
La photoprotection induite par ce polymère influence le taux de vieillissement de la peau entre les différents groupes raciaux qui finalement sont tous sujets au processus de photovieillissement.
Généralement, les caucasiens ont des signes plus précoces et plus importants de formation de rides et de relâchement de la peau ; en général, les problèmes d'augmentation de la pigmentation sont observés sur les peaux de couleur, bien qu'une grande étude ait rapporté que des sujets originaires de l'Asie de l'Est vivant aux U.S.A. avaient moins de taches pigmentaires.
On pense que la réponse d'une induction hyperpigmentaire est due à un signal envoyé par le récepteur 2 activé par une protéase.
Le récepteur 2 augmente en même temps que la protéase activatrice dans l'épiderme des sujets ayant une peau de couleur.
Les changements dans les propriétés biophysiques de la peau en fonction de l'âge montrent que les sujets qui ont la pigmentation la plus sombre gardent une peau plus jeune par comparaison aux groupes qui possèdent une pigmentation moins forte.
Toutefois, bien qu'ayant un stratum corneum plus compact, il existe des rapports divergents sur la fonction barrière de ces sujets.
Dans le cas d'agression chimique ou mécanique, la fonction barrière du stratum corneum est considérée plus forte chez les sujets à peau plus foncée, malgré leurs taux plus faibles encéramide.
On doit garder à l'esprit que la fonction barrière du stratum corneum dépend de toute son architecture et pas seulement de sa teneur en lipides.
On considère que la peau asiatique à une PIE (TEWL) basale similaire à la peau caucasienne, ainsi que des taux en céramides comparables, mais on constate que dans le cas d'agression mécanique, elle possède un effet barrière le plus faible. Des différences dans la cohésion intercellulaire sont évidentes.
A contrario, on a mis en évidence des taux d'hydratation (NMF) plus faibles dans son stratum corneum, comparativement à la peau caucasienne et afro-américaine.
Ces différences expliquent les variations au niveau de la desquamation, mais on a très peu de données sur ce sujet.
Une étude récente a mis en évidence des taux réduits de Cathepsin L2 dans l'épiderme des types de peau plus sombre, ce qui, si cela se produisait dans le stratum corneum, expliquerait les problèmes biens connus de cendrage de la peau que ces sujets connaissent.
En terme très général, étant donné que les enzymes liées à la desquamation sont libérées avec les granules lamellaires, on s'attend à ce que les sujets ayant des taux de lipides faibles dans le stratum corneum aient des taux d'enzymes liés à la desquamation faibles.
On constate chez les sujets noirs une augmentation de la taille des pores, de la sécrétion du sébum et de la microflore cutanée. On observe également chez ces sujets une augmentation de la taille des granules mastocellulaires.
Le phénomène de peau sensible se retrouve à une fréquence similaire dans les différents groupes raciaux, mais il existe des différences subtiles dans les stimulis nécessaires pour l'induire.
En tout cas, plusieurs études montrent que la peau asiatique est peut-être plus sensible aux produits chimiques exogènes, ce qui probablement est dû à un stratum corneum plus mince et à une densité de glandes eccrines plus élevées.
En conclusion, c'est sur les caractéristiques biophysiques et somato-sensorielles des différents types de peaux ethniques que nous en savons plus, mais il est clair qu'il nous reste à comprendre encore beaucoup de choses principalement sur leurs différences biologiques. |
DOI : |
10.1111/j.1467-2494.2006.00302.x |
En ligne : |
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1467-2494.2006.00302.x |
Format de la ressource électronique : |
Pdf |
Permalink : |
https://e-campus.itech.fr/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=4661 |
in INTERNATIONAL JOURNAL OF COSMETIC SCIENCE > Vol. 28, N° 2 (04/2006) . - p. 79-93
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