Accueil
Détail de l'auteur
Auteur Céline Mouzon |
Documents disponibles écrits par cet auteur
Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche
N° 88 - 10/2020 - Le féminisme à l'assaut de l'homo economicus (Bulletin de L'ÉCONOMIE POLITIQUE) / Céline Mouzon
[n° ou bulletin]
Titre : N° 88 - 10/2020 - Le féminisme à l'assaut de l'homo economicus Type de document : texte imprimé Auteurs : Céline Mouzon, Directeur de publication, rédacteur en chef Année de publication : 2020 Importance : 112 p. Présentation : ill. Format : 24 cm Prix : 12 E Note générale : Notes bibliogr. - Bibliogr. Catégories : Economie politique
FéminismeIndex. décimale : 330 Economie Résumé : Les analyses féministes passent depuis longtemps au crible les théories économiques, mettent au jour leurs impensés, et revisitent les notions de valeur, de travail, et les rapports d'exploitation. Si les sociologues ont été nombreux.ses à promouvoir ces approches, s'il existe depuis les années 1990 une très reconnue International Association for Feminist Economics et une revue à comité de lecture Feminist Economics, force est de reconnaître qu'en France, l'économie comme discipline et dans ses instances institutionnelles tarde encore à se saisir de ces questions.
Faut-il y voir le signe de la farouche défense par l'économie "mainstream" de son monopole sur le discours économique ? Cette économie s'est imposée comme une discipline opératoire en construisant une autonomie du marché par rapport à la société. Cela explique son imperméabilité à d'autres sciences sociales et sa réticence à remettre en cause ses catégories d'analyse. Face à cela, le discours féministe tend à dynamiter les catégories, même les mieux établies. Une approche féministe de l'économie ne peut donc qu'introduire le pluralisme dans un champ du savoir qui apparaît encore corseté.
Une telle approche interroge les deux sens du mot économie, le monde économique et le savoir sur ce monde. Elle éclaire bien sûr d'un jour nouveau les relations entre acteurs économiques. Mais la critique féministe questionne aussi les savoirs et leurs modes de production. Comme dans les autres disciplines, cette critique épistémologique, adressée à l'économie peut permettre de fonder une objectivité plus solide.Note de contenu : - LE FEMINISME A L'ASSAUT DE l'HOMO ECONOMICUS : Les inégalités de patrimoine au prisme du genre - Des politiques publiques au service des "premières de cordée" - Repenser le congé parental en France dans une perspective féministe - "Nous devons ramener dans le champ économique le corps et les émotions" - Les lignes de faille de l’économie féministe - Egalité femmes-hommes : l’ambivalence de John Stuart Mill
- LA METHODE DUFLO EN PERSPECTIVE : D’où viennent les expériences de terrain en économie ? Les dix limites de la méthode DufloPermalink : https://e-campus.itech.fr/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_display&id=20558 [n° ou bulletin]Réservation
Réserver ce documentLe travail dans tous ses états / Céline Mouzon in L'ÉCONOMIE POLITIQUE, N° 92 (11/2021)
[article]
Titre : Le travail dans tous ses états Type de document : texte imprimé Auteurs : Céline Mouzon, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Maud Simonet, Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 5-89 Note générale : Bibliogr. Langues : Français (fre) Catégories : Conditions de travail
Milieu de travail
Travail, Marché duIndex. décimale : 331.1 Monde et marché du travail Résumé : Le Covid-i9 a posé à nouveaux frais la question de la valeur du travail, valeur symbolique et économique. Quel travail a de la valeur ? Comment traduisons-nous collectivement la valeur que nous accordons à un travail ? Quatre interrogations sont ressorties avec force. Celle de "l'inégalité des vies" d'abord. Quel travail abîme, voire épuise ? Quel travail est épanouissant ? Qui peut choisir son travail ? La question des frontières du travail ensuite, à travers la prise en charge des enfants et des proches âgés et les appels au bénévolat, pour fabriquer des masques notamment. Dans les années 1970, les féministes marxistes ont montré que les femmes réalisaient au sein du foyer des tâches qui, pour n'être pas rémunérées, n'en étaient pas moins du travail. Elles ont argumenté que le capitalisme ne pouvait fonctionner sans la captation de cette valeur. Le Covid-19 a rappelé l'actualité de cette analyse.
Il a aussi percuté le système de protection sociale. En activant un dispositif de chômage partiel, faisant de l'Etat et de l'Unedic les employeurs en dernier ressort de certains salariés, en prolongeant les droits de chômeurs et allocataires de minima sociaux sans pour autant étendre le parapluie à tous et toutes, le gouvernement est venu interroger la légitimité des critères d'accès à la protection sociale. La pandémie, enfin, a mis à mal les collectifs de travail. A travers l'essor du télétravail et le recours accru au management algorithmique, les relations professionnelles ont été transformées et parfois réinventées. Cette séquence sera-t-elle l'occasion de revoir les hiérarchies sociales qui structurent notre rapport au travail ? Est-il "délirant" de croire qu'on va produire, consommer et vivre comme avant ?
Les frémissements sont là . Les enjeux sont de taille.Note de contenu : - "Les frontières du travail sont un enjeu de lutte dans les rapports sociaux"
- Les conséquences de la crise sanitaire sur l'emploi en 2020
- Comment revaloriser les métiers "essentiels" ?
- Reprendre le contrôle de l'intelligence artificielle dans l'emploi
- L'avenir du bureau - Comment télétravailler demain ?
- La protection sociale des chômeurs et des précaires après la crise sanitairePermalink : https://e-campus.itech.fr/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=36475
in L'ÉCONOMIE POLITIQUE > N° 92 (11/2021) . - p. 5-89[article]Réservation
Réserver ce document