Titre : |
Analyse de quelques tannins végétaux utilisés pour la fabrication des cuirs |
Type de document : |
document électronique |
Auteurs : |
Pascale Richardin, Auteur ; Christine Capderou, Auteur ; Françoise Flieder, Auteur ; Sylvette Bonnassies, Auteur ; Dominique Raison, Auteur |
Importance : |
p. 151-182 |
Format : |
21 cm |
Note générale : |
Bibliogr |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Cuirs et peaux Tanins -- analyse Tanins végétaux Tannage
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Index. décimale : |
675.2 Préparation du cuir naturel. Tannage |
Résumé : |
Le tannage est une étape primordiale dans la fabrication du cuir puisqu'il permet la transformation des peaux animales brutes en cuir. Au cours de leur immersion dans un bain tannant, elles acquièrent une résistance à l'hydrolyse et à la putréfaction par combinaison chimique irréversible entre le collagène et la substance tannante. Celle-ci peut être d'origine diverse : organique (graisses, fumées, végétaux, formol, matériaux synthétiques) ou minérale (alun et chrome). Les qualités du cuir dépendent en partie de la nature de la matière tannante ; ainsi le tannage végétal, utilisé depuis des temps très reculés, permet d'obtenir un matériau facile à travailler, particulièrement bien adapté à la reliure. En France, l'écorce de chêne broyée appelée "tan" a été la plus employée ; à cet effet, on en faisait une décoction aqueuse dans laquelle les peaux étaient mises à tremper. Le tannin diffusant tout d'abord dans l'eau, était ensuite absorbé par la peau qui se transformait alors en cuir. Il fallait douze à dix-huit mois pour obtenir un bon tannage.
Actuellement, on a modifié le procédé en utilisant non plus des décoctions mais des extraits tannants. Ils peuvent être liquides (solution concentrée contenant 50 % de matières sèches) ou solides (poudre, 90 à 96 % de matières sèches) (28,40) ; quel que soit leur conditionnement on les emploie en solution. Le temps du tannage se trouve alors considérablement raccourci, puisqu'il ne dépasse pas un mois. Les produits les plus fréquemment utilisés à l'échelle mondiale sont ceux qui proviennent des bois de québracho, de châtaignier et d'écorce de mimosa.
Si les tannins hydrolysables ont fait l'objet de nombreux travaux, les tannins condensés ont été peu étudiés. Nous avons donc cherché à approfondir notre connaissance dans ce domaine, en nous efforçant de les différencier et d'établir la structure de certains d'entre eux. Néanmoins, nous avons étendu nos recherches à l'étude d'un tannin mixte, provenant du bois de châtaignier, utilisé fréquemment pour la fabrication des cuirs contemporains, et à celle d'un tannin hydrolysable, extrait de feuilles de sumac, souvent employé conjointement à un tannin condensé dans les procédés modernes de tannage. |
Note de contenu : |
- Définition
- Classification
- Tanins condensés
- Hypothèses émises sur le processus de polymérisation des tannins condensés
- Comportement des tannins condenses dans différents milieux
- Identification des différents tannins : Extraction - Analyse
- Expérimentation
- Analyse des extraits végétaux : Etude des tannins bruts par CPG. - Extraction par l'acétate d'éthyle - Hydrolyse acide
- Analyse de tannins extraits de cuirs
- Tableau 1 : Composition moyenne de quelques matières tannantes végétales
- Tableau 2 : Répartition des végétaux en fonction du type de tannin qu'ils contiennent |
Permalink : |
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