Titre : |
Prise en compte du passage percutané lors d'expositions à la N-méthyl-2-pyrrolidone (NMP) : analyse de treize campagnes de mesures |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Benoît Cossec, Auteur ; Aurélie Rémy, Auteur ; Benoît Pouyatos, Auteur |
Année de publication : |
2020 |
Article en page(s) : |
p. 84-91 |
Note générale : |
Bibliogr. |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
N-méthyl-2-pyrrolidone Le N-méthyl-2-pyrrolidone ou 1-méthyl-2-pyrrolidone, généralement abrégé en NMP, est un liquide incolore ou jaune clair. C'est un amide cyclique (lactame) souvent utilisé en tant que solvant organique.C'est un solvant hygroscopique, miscible avec l'eau et la plupart des solvants organiques. C'est une base faible: une solution aqueuse contenant 10% de NMP a un pH de 7,7-86.
Utilisation : Ce composé est principalement utilisé comme solvant à cause de ses propriétés physiques: faible volatilité, stabilité thermique, solvant polaire et aprotique. Ses propriétés toxicologiques en font un bon candidat pour le remplacement de solvants chlorés.
Les domaine d'utilisation sont vastes : en pétrochimie, il sert de solvant d'extraction pour les composés aromatiques et le butadiène ou de purification des gaz (récupération du dioxyde de carbone et du sulfure d'hydrogène); en électronique, il sert de solvant de nettoyage pour les wafers de silicium; en chimie, il est utilisé comme solvant de réaction ou de formulation ; comme agent de nettoyage dans l'industrie des métaux (dégraissage). Produits chimiques -- Toxicologie Risques pour la santé Solvants -- Toxicologie Toxicologie de la reproduction Travailleurs -- Protection
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Index. décimale : |
363.11 Risques professionnels et industriels |
Résumé : |
Le N-méthyl-2-pyrrolidone (NMP) est, malgré des effets reprotoxique bien identifiés, un solvant industriel encore très utilisés. Il peut pénétrer facilement dans l'organisme par inhalation et par voie cutanée. Il nécessite donc une surveillance biologique prenant en compte ces deux voies d'exposition. L'absorption plus lente de la NMP par voie cutanée engendre un retard de son excrétion urinaire, ainsi que de celle de ses métabolites. Dans un tel contexte, les données issues des recueils urinaires de fin de poste sous-estimeraient les expositions réelles et donc le risque encouru. Cet article présente les données recueillies lors de treize campagnes de mesures effectuées en entreprises, auprès de 122 salariés. |
Note de contenu : |
- Contexte industriel
- Exposition des salariés : quelques chiffres
- Toxicité de la NMP
- Expositions et suivis atmosphériques
- Métabolisme de la NMP et relations avec l'exposition
- Spécificité métabolique du passage percutané
- Enquêtes de terrain et les résultats : Les suivis biométrologique et atmosphérique des salariés - Les entreprises - Les expositions atmosphériques - Les concentrations urinaires en 5-HNMP en FP et en DP+1 - Relation entre les concentrations urinaires en 5-HNMP en FP et les mesures atmosphériques individuelles - Rapport entre la concentration en 5-HNMP urinaire en DP+1 (C5-HNMP DP+1) et la concentration en 5-NMP urinaire en FP (C5-HNMP FP), selon la voie d'exposition
- Tableau 1 : Secteurs d'utilisation de la NMP en Europe
- Tableau 2 : Valeurs limites d'exposition professionnelle (VLEP) sur 8h et valeurs biologiques d'interprétation (VBI) pour le milieu de travail en vigueur en France, en Europe et aux Etats-Unis
- Fig. 1 : Métabolisation de la NMP
- Fig. 2 : Représentation de la relation entre les mesures individuelles en 5-HNMP en FP et les mesures atmosphériques individuelles en NMP
- Fig. 3 : Distribution des rapports C5-NMP DP+1/C5-NMP FP selon la voie d'exposition
- Fig. 4 : Représentation de la relation entre les mesures urinaires en 5-HNMP en DP+1 et les mesures urinaires en 5-NMP en FP
- Encadré : Protections collectives et individuelles des salariés exposés à la NMP : points de vigilance |
En ligne : |
https://amiante.inrs.fr/accueil/dms/inrs/CataloguePapier/HST/TI-NT-86/nt86.pdf |
Format de la ressource électronique : |
Pdf |
Permalink : |
https://e-campus.itech.fr/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=35059 |
in HYGIENE & SECURITE DU TRAVAIL > N° 260 (07-08-09/2020) . - p. 84-91