[article]
Titre : |
Préparation d’espèces organométalliques polyfonctionnelles du zinc et du magnésium |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Fany Danton, Auteur ; Clémence Hamze, Auteur ; Alexandre Desaintjean, Auteur ; Paul Knochel, Auteur |
Année de publication : |
2020 |
Article en page(s) : |
p. 22-28 |
Note générale : |
Bibliogr. |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Chimie organométallique Compatibilité chimique et physique MagnésiumLe magnésium est l'élément chimique de numéro atomique 12, de symbole Mg.
Le magnésium est un métal alcalino-terreux. Il s’agit du neuvième élément le plus abondant de l'univers
. Il est le produit, dans de grandes étoiles vieillissantes, de l'addition séquentielle de trois noyaux d'hélium à un noyau carbo. Lorsque de telles étoiles explosent en tant que supernovas, une grande partie du magnésium est expulsé dans le milieu interstellaire où il peut se recycler dans de nouveaux systèmes stellaires. Le magnésium est le huitième élément le plus abondant de la croûte terrestreet le quatrième élément le plus commun de la Terre (après le fer, l'oxygène et le silicium), constituant 13 % de la masse de la planète et une grande partie du manteau de la planète. C'est le troisième élément le plus abondant dissous dans l'eau de mer, après le sodium et le chlore.
Les atomes de magnésium existent dans la nature uniquement sous forme de combinaisons avec d'autres éléments, où il présente invariablement l'état d'oxydation +2. L'élément pur est produit artificiellement par réduction ou électrolyse. Il est hautement réactif en poudre et en copeaux mais, laissé à l'air libre, il se revêt rapidement d'une mince couche d'oxyde étanche réduisant sa réactivité (passivation par oxydation). Le métal pur brûle aisément sous certaines conditions (en produisant une lumière brillante, blanche, éblouissante caractéristique). En mécanique il est utilisé principalement comme composant dans les alliages d'aluminium-magnésium (parfois appelés magnalium). Le magnésium est moins dense que l'aluminium et l'alliage est apprécié pour sa légèreté et sa résistance plus grande (mécanique et chimique). (Wikipedia) NucléophilesEn chimie, un nucléophile (littéralement qui aime les noyaux, donc qui aime les charges positives) est un composé chimique attiré par les espèces chargées positivement, par opposition à un composé électrophile.
Un nucléophile réagit en donnant des électrons à des composés électrophiles pour former une liaison chimique. Parce que les nucléophiles donnent des électrons, ils sont par définition des bases de Lewis. Cependant il convient de bien différencier ces deux caractères : l'un intervient uniquement dans les réactions sous contrôle thermodynamique (basicité), l'autre dans les réactions sous contrôle cinétique.
Toutes les molécules, ou ions, qui possèdent un doublet non liant peuvent agir comme des nucléophiles, même si les anions sont plus réactifs que les composés neutres. Lorsque les liaisons mettent en jeu un composé nucléophile neutre, par exemple un alcool (R–OH) ou l'eau (HOH), on parle généralement de solvatation. La liaison peut alors être une véritable liaison chimique (covalente ou ionique) ou une liaison de type électrostatique, plus faible, comme une liaison de Van der Waals.
Les nucléophiles peuvent prendre part à des réactions de type substitutions nucléophiles, au cours desquelles un composé nucléophile attaque un composé électrophile (sur un site portant une charge partielle ou entière positive) se substituant à un groupe fonctionnel avec lequel l'élément électrophile était préalablement lié, ou encore à des additions nucléophiles. Zinc
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Index. décimale : |
547 Chimie organique : classer la biochimie à 574.192 |
Résumé : |
Les molécules organiques utilisées dans les recherches pharmaceutiques, agrochimiques ou de la chimie des matériaux possèdent des structures complexes comportant de nombreux groupes fonctionnels. Pour écourter autant que possible leur synthèse, il est indispensable de disposer de réactifs ayant un centre nucléophile puissant mais tolérant également une grande variété de fonctions chimiques.
Parmi eux, on retrouve très souvent des composés organométalliques, qui sont des molécules comportant une liaison carbone-métal. Si la nature du métal lié au carbone est essentielle pour évaluer la réactivité de ces derniers, la toxicité et le prix du métal rentrent tout autant en ligne de compte dans le choix du métal. Ainsi, le choix des organomagnésiens et organozinciques en tant que nucléophiles est idéal.
Une mise au point sur les méthodes de synthèse disponibles pour préparer ces espèces organométalliques ainsi que quelques applications plus récentes sont détaillées dans cet article. |
Note de contenu : |
- PREPARATION PAR INSERTION DIRECTE SUR DES DERIVES HALOGENES POLYFONCTIONNELS : Insertion directe du métal sur des halogénures organiques polyfonctionnels - Un "turbo-Grignard" - Une superbase"
- PERSPECTIVE |
En ligne : |
http://www.lactualitechimique.org/Preparation-d-especes-organometalliques-polyfo [...] |
Format de la ressource électronique : |
Pdf |
Permalink : |
https://e-campus.itech.fr/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=34199 |
in L'ACTUALITE CHIMIQUE > N° 451 (05/2020) . - p. 22-28
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