Résumé : |
Dès l'instant où elle est séparée de la carcasse, la peau devient un produit à négocier dont le prix varie essentiellement en fonction de son origine et surtout de sa qualité. Souvent dépréciée par de nombreux défauts, c'est leur fréquence qui va, selon les conditions du marché, et plus spécialement celle de la demande, orienter le choix de l'acheteur. Tout déclassement diminue la valeur du 5e Quartier de l'animal et la perte se répercute inéluctablement sur le prix payé à l'éleveur s'il s'agit d'un défaut d'élevage ou sur les frais de gestion de l'expéditeur en ce qui concerne ceux de dépouille. En conséquence, les défauts de la peau ont une incidence indéniable sur le revenu de l'élevage ovin français.
Actuellement, les perspectives économiques mettent en évidence la nécessité impérative d'une amélioration de la qualité de la production ovine. A propos de la peau, de nombreux défauts sont régulièrement observés au niveau de l'abattoir et le but de cette fiche technique est d'attirer l'attention sur leur existence et sur leur progression constante depuis la création des chaînes modernes d'abattage.
Quelle que soit la technique de dépouille, deux notions de qualité doivent être mises en évidence à propos de la peau :
1° Respect de son intégrité : absence d'altération pouvant diminuer sa résistance, son aspect ou sa substance.
2° Respect de sa forme naturelle qui permet sa transformation sans déchirure ni perte de surface.
Les réfactions au moment de l'achat par le mégissier, proportionnées à l'importance du défaut, sont de 25 %, 50 % et plus encore, selon l'emplacement et le degré d'altération. |