Accueil
Détail de l'auteur
Auteur G. Malet
Commentaire :
L'Oréal Research and Innovation - Chevilly-Larue
|
Documents disponibles écrits par cet auteur
Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche
Antimicrobial activity of Butyl acetate, Ethyl acetate and Isopropyl alcohol on undesirable microorganisms in cosmetic products / C. Lens in INTERNATIONAL JOURNAL OF COSMETIC SCIENCE, Vol. 38, N° 5 (10/2016)
[article]
Titre : Antimicrobial activity of Butyl acetate, Ethyl acetate and Isopropyl alcohol on undesirable microorganisms in cosmetic products Type de document : texte imprimé Auteurs : C. Lens, Auteur ; G. Malet, Auteur ; Sylvie Cupferman, Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 476-480 Note générale : Bibliogr. Langues : Anglais (eng) Catégories : Acétate d'éthyle L'acétate d'éthyle (éthanoate d'éthyle) est un liquide, à l'odeur caractéristique du dissolvant de vernis à ongles. C'est un ester résultant de l'éthanol et de l'acide acétique utilisé principalement comme solvant. On le trouve, à l'état naturel, en faibles quantités dans le rhum et dans les raisins endommagés par la grêle.
L'acétate d'éthyle est un solvant de polarité moyenne, peu toxique15 et non hygroscopique, qui possède une grande volatilité. C'est un accepteur faible en raison de liaisons hydrogène. Il peut dissoudre jusqu'à 3 % d'eau et possède une solubilité dans l'eau de 8 % à température normale. Cette solubilité augmente avec la température. Il est instable au contact de bases et d'acides forts en présence desquels il est hydrolysé en acide acétique (acide éthanoïque) et éthanol.
Il est rarement utilisé comme solvant pour une réaction chimique en raison de sa réactivité avec les bases et les acides.
Acétate de butyleL'acétate de butyle ou AcOnBu est un solvant couramment utilisé dans l'industrie chimique pour fabriquer des laques et autres produits similaires.
Il est aussi utilisé comme additif alimentaire dans la production de sucreries, crèmes glacées, fromages... Il est également retrouvé naturellement dans certains fruits comme les pommes. On le retrouve aussi comme additifs dans l'industrie du tabac.
On prépare l'acétate de butyle (et ses isomères) par l'estérification de l'acide acétique avec un mélange d'isomères de n-butanol avec une quantité catalytique d'acide sulfurique.
Antimicrobiens
Concentration minimale inhibitrice (antimicrobiens)En microbiologie, la concentration minimale inhibitrice (CMI) est la plus faible concentration d'un produit chimique, généralement un médicament, qui empêche la croissance visible d'une ou de plusieurs bactéries. La CMI dépend du micro-organisme considéré, de l'être humain affecté (in vivo uniquement) et de l'antibiotique lui-même.
La CMI est déterminée en préparant des solutions du produit chimique in vitro à diverses concentrations croissantes, en incubant les solutions avec des groupes séparés de bactéries en culture et en mesurant les résultats en utilisant une méthode de dilution standardisée (agar ou microdilution). Les résultats se classent ensuite comme "sensible", "intermédiaire" ou "résistant" à un antimicrobien particulier en utilisant un point d'arrêt. Les points d'arrêt sont des valeurs convenues, publiées dans les directives d'un organisme de référence, comme le US Clinical and Laboratory Standards Institute (CLSI), la British Society for Antimicrobial Chemotherapy (BSAC) ou le Comité européen sur les tests de sensibilité aux antimicrobiens (EUCAST). On a pu constater des écarts importants au niveau des points d'arrêt de divers pays européens au fil des ans, et entre ceux de l'EUCAST et du CLSI.
Alors que la CMI est la concentration la plus faible d'un agent antibactérien nécessaire pour inhiber la croissance visible, la concentration bactéricide minimale (CBM) est la concentration minimale d'un agent antibactérien qui entraîne la mort bactérienne. Plus la CMI est proche de la CBM, plus le composé est bactéricide.
La première étape de la découverte d'un médicament est souvent le dépistage d'un médicament candidat de banque de données pour les CMI contre les bactéries d'intérêt. En tant que tels, les CMI sont généralement le point de départ pour de plus grandes évaluations précliniques de nouveaux agents antimicrobiens. Le but de la mesure de la concentration minimale inhibitrice est de s'assurer que les antibiotiques sont choisis efficacement pour augmenter le succès du traitement. (Wikipedia)
Formulation (Génie chimique)
IsopropanolL'isopropanol ou alcool isopropylique est le nom commun pour le propan-2-ol, composé chimique sans couleur et inflammable dont la formule chimique est CH3CH(OH)-CH3. C'est l'un des deux isomères du propanol (l'autre étant le propan-1-ol). Il est aussi connu sous son nom abrégé IPA (acronyme de l'anglais IsoPropyl Alcohol). Il est obtenu à partir de la réduction de l'acétone par le tétrahydruroborate de sodium.
Un autre procédé de fabrication consiste en une hydratation indirecte du propylène par l'acide sulfurique à 70 %, suivie d'une hydrolyse qui conduit à l'isopropanol.
Maquillage
Microbiologie
Vernis à onglesIndex. décimale : 668.5 Parfums et cosmétiques Résumé : Objectif : L'évaluation du risque microbiologique dans les produits cosmétiques doit être réalisée par le fabricant, selon la composition d'un produit donné, afin de déterminer si des contrôles microbiologiques sont nécessaires. L'utilisation de certains ingrédients dans des formulations cosmétiques aide à créer un environnement hostile à la croissance microbienne. Dans cette étude, l'influence sur la survie microbienne de certains solvants entrant dans les formulations de vernis à ongle a été évaluée. Premièrement afin de déterminer les seuils à prendre en compte pour l'exemption de tests microbiologiques des produits, mais également pour évaluer le risque de contamination croisée liée à l'application de produits base solvants sur des consommateurs successifs en salons de manucure.
Méthodes : Les souches de Pseudomonas aeruginosa, Staphylococcus aureus, Escherichia coli, Candida albicans et Trychophyton rubrum, retenues pour leur pertinence pour les produits cosmétiques en raison de leur capacité à provoquer une infection de la peau et des ongles, ont été exposées à diverses concentrations d'acétate d'éthyle, d'acétate de butyle et d'alcool isopropylique afin de déterminer leur CMI (Concentration Minimale Inhibitrice). Des mélanges de ces trois solvants, caractéristiques de la composition des vernis à ongles, ont également été testés pour évaluer leur pouvoir létal vis-à vis des souches testées.
Résultats : L'acétate d'éthyle et l'acétate de butyle ont présenté une efficacité antimicrobienne supérieure à celle de l'alcool isopropylique : la CMI des acétates d'éthyle et de butyle est ≤5% pour toutes les souches testées et celle de l'alcool isopropylique est ≤10%. Les différentes combinaisons testées des trois solvants ont montré une activité marquée sur les souches fongiques ainsi que sur les souches bactériennes (réduction de plus de 3 log en 15 min pour les souches bactériennes et en 30 min pour T. rubrum).
Conclusion : Les produits contenant plus de 5% d'éthyl ou de butyl acétate ou plus de 10% d'alcool isopropylique sont hostiles à la croissance microbienne. Ces produits peuvent donc être considérés comme à faible risque microbiologique au cours de leur fabrication et de leur utilisation, et ne nécessitent ainsi pas de test microbiologique (challenge-test ou contrôle du produit fini). De plus, les neuf mélanges testés de ces trois solvants, mélanges caractéristiques de la composition des vernis à ongles, présentent tous une activité microbicide vis-à -vis des souches testées et ce dans un temps court. Le risque de contamination croisée peut donc être considéré comme maîtrisé lors de l'application des vernis à ongles sur des consommateurs successifs en salons de manucure.DOI : 10.1111/ics.12314 En ligne : http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/ics.12314 Format de la ressource électronique : Permalink : https://e-campus.itech.fr/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=27057
in INTERNATIONAL JOURNAL OF COSMETIC SCIENCE > Vol. 38, N° 5 (10/2016) . - p. 476-480[article]Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 18319 - Périodique Bibliothèque principale Documentaires Disponible Bactericidal activity of ammonia and monoethanolamine on pseudomonas aeruginosa and staphylococcus aureus strains of various origins / Anthony Pinon in INTERNATIONAL JOURNAL OF COSMETIC SCIENCE, Vol. 37, N° 2 (04/2015)
[article]
Titre : Bactericidal activity of ammonia and monoethanolamine on pseudomonas aeruginosa and staphylococcus aureus strains of various origins Type de document : texte imprimé Auteurs : Anthony Pinon, Auteur ; S. Decherf, Auteur ; G. Malet, Auteur ; Sylvie Cupferman, Auteur ; M. Vialette, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p. 207-211 Note générale : Bibliogr. Langues : Anglais (eng) Catégories : Antimicrobiens
EthanolamineL'éthanolamine, également appelée 2-aminoéthanol ou monoéthanolamine, est un composé chimique organique qui est à la fois une amine primaire (par son groupe amine) et un alcool primaire (par son groupe hydroxyle). À l'instar des autres amines, la monoéthanolamine se comporte en base faible. L'éthanolamine est un liquide toxique, inflammable, corrosif, incolore et visqueux ; son odeur est similaire à celle de l'ammoniac.
Formulation (Génie chimique)
Microbiologie
Pseudomonas aeruginosa
Staphylocoques
Tests de sécuritéIndex. décimale : 668.5 Parfums et cosmétiques Résumé : - OBJECTIF : Les risques microbiologiques dans les produits cosmétiques doivent être évalués par les fabricants afin de déterminer si des contrôles microbiologiques sont nécessaires, selon la composition d'un produit donné. L'utilisation de certains ingrédients dans des formulations cosmétiques aidera à créer un environnement hostile à la croissance microbienne. Dans cette étude, l'influence de certains ingrédients cosmétiques sur la survie bactérienne a été évaluée.
- METHODES : Les souches de Pseudomonas aeruginosa et de Staphylococcus aureus, qui sont pertinents pour les produits cosmétiques en raison de leur capacité à provoquer une infection de la peau, ont été exposées à diverses concentrations d'ammoniac ou de monoéthanolamine dans un milieu de culture. Les souches microbiennes ont été obtenues à partir des collections, des sources cliniques ou industriels et ont été inclues afin d’évaluer l'influence possible de l'origine de la souche.
- RESULTATS : Des concentrations accrues de l'ammoniac ou monoéthanolamine ont conduit à des réductions plus rapides et plus fortes des populations bactériennes. S. aureus s'est avéré être plus résistant que P. aeruginosa, et l'ammoniac a eu un impact plus fort que la monoéthanolamine. L'origine des souches a montré une influence marginale sur la survie.
- CONCLUSION : Des concentrations supérieures ou égales à 0.5% (v/v) d'ammoniac ou 1% (v/v) de monoéthanolamine étaient capable d'inactiver complètement les populations bactériennes (plus de 5 log de réduction) en quelques jours.Note de contenu : - Strains and media
- Inoculum preparation
- Experimental procedure
- Data analysisDOI : 10.1111/ics.12183 En ligne : http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/ics.12183 Format de la ressource électronique : Permalink : https://e-campus.itech.fr/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=23437
in INTERNATIONAL JOURNAL OF COSMETIC SCIENCE > Vol. 37, N° 2 (04/2015) . - p. 207-211[article]Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 17037 - Périodique Bibliothèque principale Documentaires Disponible