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From experimental design to functional gene networks : DNA microarray contribution to skin ageing research / P. D. Benech in INTERNATIONAL JOURNAL OF COSMETIC SCIENCE, Vol. 36, N° 6 (12/2014)
[article]
Titre : From experimental design to functional gene networks : DNA microarray contribution to skin ageing research Type de document : texte imprimé Auteurs : P. D. Benech, Auteur ; A. Patatian, Auteur Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 516-526 Note générale : Bibliogr. Langues : Anglais (eng) Catégories : Dermo-cosmétologie
Expression génique
Génétique
Puce à ADNUne biopuce, puce à ADN, ou micromatrice d'ADN, est un ensemble de molécules d'ADN fixées en rangées ordonnées sur une petite surface qui peut être du verre, du silicium ou du plastique. Cette biotechnologie récente permet d'analyser le niveau d'expression des gènes (transcrits) dans une cellule, un tissu, un organe, un organisme ou encore un mélange complexe, à un moment donné et dans un état donné par rapport à un échantillon de référence.
Les puces à ADN sont aussi appelées puces à gènes, biopuces, ou par les termes anglais « DNA chip, DNA-microarray, biochip ». Les termes français microréseau d'ADN et micromatrice d'ADN sont aussi des termes proposés par l'Office québécois de la langue française.
Le principe de la puce à ADN repose sur la propriété que possède l'ADN dénaturé de reformer spontanément sa double hélice lorsqu'il est porté face à un brin complémentaire (réaction d'hybridation). Les quatre bases azotées de l'ADN (A, G, C, T) ont en effet la particularité de s'unir deux à deux par des liaisons hydrogènes (A = T et T = A ; G ≡ C et C ≡ G). Si un patient est porteur d'une maladie, les brins extraits de l'ARN d'un patient (et rétrotranscrits en ADN), vont s'hybrider avec les brins d'ADN synthétiques représentatifs de la maladie.
VieillissementIndex. décimale : 668.5 Parfums et cosmétiques Résumé : Il ne fait aucun doute que la technologie de puces à ADN a contribué, via l'identification de centaines de gènes, à accroître nos connaissances dans de nombreux processus, incluant le vieillissement. Cependant, intégrer des gènes dans des réseaux fonctionnels, plutôt que de définir des termes décrivant des caractéristiques génériques, reste un défi important. La fonction d'un gène donné qui peut varier selon le contexte et les mécanismes de rétrocontrôle complexifient grandement l'interprétation des données de puces. De plus, il est difficile de déterminer si les modifications d'expression des gènes sont le résultat ou la cause d'une pathologie ou d'un évènement physiologique tel que le vieillissement. Dans les deux cas, la difficulté réside dans l'implication de processus qui à une étape précoce, peuvent être protecteurs et plus tard délétères du fait de leur chronicité ou de leur emballement. En théorie, chaque cellule, prise individuellement, a son propre profil de transcription qui détermine son comportement et ses relations avec ses voisines. Ceci est particulièrement vrai quand un mécanisme tel que le cycle cellulaire est concerné. Un autre problème concerne l'analyse des données transcriptomiques issues d’échantillons de différents donneurs. Si les outils statistiques dont nous disposons conduisent à déterminer des caractéristiques communes parmi différents groupes, ils tendent à lisser globalement les données et les valeurs sélectionnées ne représentent alors que le "haut de l'iceberg". En effet, il existe un chevauchement significatif des groupes de gènes identifiés dans les différentes études sur le vieillissement cutané décrites dans la présente revue. La raison de ce chevauchement est du à ce que la plupart de ces gènes jouent un rôle central dans la machinerie de base contrôlant la croissance cellulaire. Globalement, ces gènes sont liés à des voies de signalisations impliquant les couples Wnt/Notch, p53/p21WAF1 et p16INK4A/pRb dont l'implication dans le vieillissement ou la sénescence est connue. Pour obtenir une image plus complète de ces processus, un travail significatif doit être entrepris pour déterminer les mécanismes précis conférant la spécificité cellulaire du vieillissement révélée par les études présentées. La biologie intégrative appliquée à l'importante quantité de données existantes issues de puce pourrait combler les lacunes en caractérisant les différents acteurs moléculaires qui engagent au point d'intersection une signalisation plutôt qu'une autre. De plus, des outils informatiques doivent être développés en tenant compte que les variations entre valeurs d'expression au sein d'un même groupe ne sont pas artéfactuelles mais peuvent refléter les caractéristiques d'un donneur donné. Via une meilleure stratification, ces outils pourront permettre de récupérer des gènes du “bas de l'iceberg”. Nous pensons que l'identification de ces gènes spécifiques contribuera à comprendre les spécificités individuelles du vieillissement cutané, préparant ainsi l'accès à un soin cutané personnalisé, à des diagnostics précoces et au développement de thérapies ciblées. Note de contenu : - DNA microarrays
- RNAseq
- DNA microarrays vs. RNAseq
- Data analysis
- Functional interpretation of microarrays experiments
- Microarray contribution to skin ageing : a case studyDOI : 10.1111/ics.12155 En ligne : http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/ics.12155 Format de la ressource électronique : Permalink : https://e-campus.itech.fr/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=22439
in INTERNATIONAL JOURNAL OF COSMETIC SCIENCE > Vol. 36, N° 6 (12/2014) . - p. 516-526[article]Réservation
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