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Titre : |
Un critère simple d’identification du mode de déformation par indentation |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Michel Yetna N'Jock, Auteur ; Didier Chicot, Auteur ; Jean-Marie Ndjaka, Auteur ; Jacky Lesage, Auteur ; Xavier Decoopman, Auteur ; Francine Roudet, Auteur ; Alberto Mejias, Auteur |
Année de publication : |
2016 |
Article en page(s) : |
8 p. |
Note générale : |
Bibliogr. |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Déformations (mécanique) Dureté (matériaux) Elasticité Indentation des matériaux
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Index. décimale : |
620.11 Matériaux (propriétés, résistance) |
Résumé : |
Au cours d’un essai d’indentation, la matière se déforme sous l’indenteur se traduisant physiquement par une déflection des faces de l’empreinte ou par la formation d’un bourrelet à la surface du matériau selon son comportement mécanique. La façon dont la matière va s’écouler influence la détermination des propriétés mécaniques, en particulier via l’expression de la profondeur de contact. Ainsi, Oliver et Pharr proposent une relation dans le cas de la déflexion des faces alors que Loubet et al. en proposent une autre en présence d’un bourrelet de déformation. En pratique, la difficulté va résider dans le choix de l’une ou l’autre de ces relations pour le calcul de la profondeur de contact sans connaitre au préalable le mode de déformation du matériau. L’identification du mode de déformation est donc nécessaire. On peut bien évidemment le faire en observant la surface de l’empreinte mais nous lui préférons l’application d’un critère mathématique simple à condition qu’il soit fiable. Le critère retenu est le rapport entre la profondeur d’indentation résiduelle et la profondeur de pénétration maximale qui sont des données issues de l’enregistrement. Nous constatons que pour les matériaux dont ce rapport est supérieur à 0,83, un bourrelet se forme à la surface alors que la déflection des faces apparait lorsqu’il est inférieur. Cette valeur de 0,83 devient donc une valeur limite. À cette limite d’ailleurs, les calculs effectués avec l’une ou l’autre des deux relations conduisent aux mêmes valeurs de la profondeur de contact, et donc des propriétés mécaniques. Finalement, dans l’approche que nous proposons, l’observation de l’empreinte pour identifier le mode de déformation n’est plus nécessaire. |
Référence de l'article : |
603 |
DOI : |
http://dx.doi.org/10.1051/mattech/2015048 |
En ligne : |
http://www.mattech-journal.org/articles/mattech/pdf/2015/06/mt150056.pdf |
Format de la ressource électronique : |
Pdf |
Permalink : |
https://e-campus.itech.fr/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=25252 |
in MATERIAUX & TECHNIQUES > Vol. 103, N° 6 (2015) . - 8 p.
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