Titre : |
Biocicatrisation : application à la réparation de mortiers âgés |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jean Ducasse-Lapeyrusse, Auteur ; Christine Lors, Auteur ; Richard Gagné, Auteur ; Denis Damidot, Auteur |
Année de publication : |
2015 |
Article en page(s) : |
7 p. |
Note générale : |
Bibliogr. |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Bactéries Biocicatrisation Lactate de calcium Mortier
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Index. décimale : |
620.13 Matériaux de construction : pierre, ciment, béton, liants de |
Résumé : |
La biocicatrisation constitue un moyen prometteur pour la réparation des grosses micro-fissures (de l’ordre de 250 μm). Ce système de réparation repose sur la capacité des bactéries à générer du carbonate de calcium, CaCO3, afin de colmater les fissures. Le phénomène de biocicatrisation est complexe, faisant intervenir l’activité bactérienne, le milieu de culture nécessaire à la croissance bactérienne, la composition du matériau et les conditions environnementales (température et humidité). L’objectif de cette étude vise à élaborer un procédé de biocicatrisation tout en permettant de comprendre l’influence spécifique des différents paramètres d’influence. Elle nécessite dans un premier temps de mettre au point un milieu conduisant à une croissance optimale de la souche bactérienne étudiée, Bacillus pseudofirmus, et générant une quantité significative de carbonate de calcium. La suspension bactérienne obtenue est ensuite imprégnée dans des fissures carbonatées de l’ordre de 250 μm, créées dans des éprouvettes de mortier. L’efficacité de la biocicatrisation est estimée en mesurant l’évolution des ouvertures des fissures par des mesures de débit d’air. Les résultats obtenus ont montré que le milieu à base de lactate de calcium, de nitrate de calcium et d’extrait de levure en présence de Bacillus pseudofirmus confère au mortier une capacité de cicatrisation accrue pour des fissures de l’ordre de 250 μm, que les phénomènes abiotiques ne peuvent pas colmater. En effet, le taux apparent de cicatrisation est de plus de 70 % résultant de la formation d’une couche de cicatrisation de plus de 74 μm constituée de calcite mêlée à un biofilm. |
Note de contenu : |
- MATERIEL ET METHODES : Eprouvettes de mortiers - Mesure de débit d'air et ouverture apparente des fissures - Essais de croissance de la souche bactérienne étudiée - Essais de biocicatrisation sur éprouvettes de mortier fissurées
- RESULTATS : Essais de croissance bactérienne - Essais de biocicatrisation sur éprouvettes de mortier fissurées |
Référence de l'article : |
207 |
DOI : |
http://dx.doi.org/10.1051/mattech/2015010 |
En ligne : |
http://www.mattech-journal.org/articles/mattech/pdf/2015/02/mt150013.pdf |
Format de la ressource électronique : |
Pdf |
Permalink : |
https://e-campus.itech.fr/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=24195 |
in MATERIAUX & TECHNIQUES > Vol. 103, N° 2 (2015) . - 7 p.