Titre : |
Bacillus cereus in personal care products : risk to consumers |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
T. L. Pitt, Auteur ; J. McClure, Auteur ; M. D. Parker, Auteur ; A. Amézquita, Auteur ; P. J. McClure, Auteur |
Année de publication : |
2015 |
Article en page(s) : |
p. 165-174 |
Note générale : |
Bibliogr. |
Langues : |
Anglais (eng) |
Catégories : |
Bactéries pathogènes Cosmétiques Evaluation du risque Microbiologie Oeil Tests de sécurité
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Index. décimale : |
668.5 Parfums et cosmétiques |
Résumé : |
Bacillus cereus est une bactérie largement répandue dans la nature et est présente naturellement dans une grande variété de matières premières et de produits alimentaires. Les spores de B. cereus sont résistantes aux opérations de déshydratation et de chauffage et sont capables de survivre au stockage à sec et à la cuisson. Les cellules végétatives produisent plusieurs toxines qui peuvent provoquer des vomissements et/ou des diarrhées (selon la nature des toxines produites) lorsque elles sont ingérées en quantité suffisante. Les maladies gastro-intestinales sont couramment associées avec des aliments réchauffés ou cuits de manière inadéquate. En plus d'être une cause rare de plusieurs infections aiguës (comme la pneumonie ou la septicémie), B. cereus peut aussi provoquer l'infection localisée de plaies traumatiques ou post-chirurgicales. C'est aussi un pathogène occasionnel de l'œil, où il peut provoquer de sérieuses endophthalmites entrainant souvent une perte de vision. Les facteurs clés de risque dans ces cas sont un traumatisme des yeux et la rétention de corps étrangers à l'intérieur du globe oculaire. De plus, de rares cas de kératite (inflammation de la cornée) causés par B. cereus ont été associés à l'usage de lentilles de contact. B. cereus est donc un contaminant microbien qui pourrait influer négativement sur la sécurité des produits cosmétiques et de toilette du visage et poser une menace pour les consommateurs lorsque d'autres facteurs de risque sont également présents. La dose infectieuse dans l'œil humain n'est pas connue mais il a été rapporté qu'une dose de 100 ufc pouvait déclencher une infection dans un modèle animal sensible. Cependant, nous n'avons pas connaissance de publications dans la littérature faisant état d'infections causées par B. cereus dans un quelconque site corporel et qui seraient associées à l'utilisation de produits de soins personnels. De faibles concentrations de spores de B. cereus peuvent occasionnellement être présentes dans des produits de maquillage pour les yeux et ces produits sont utilisés par les consommateurs depuis de nombreuses années. En outre, l'exposition à B. cereus est plus susceptible de se produire par d'autres voies (par exemple par contamination par la poussière) en raison de son omniprésence et de la résistance des spores. La présence de cet organisme a été détectée dans les yeux d'individus en bonne santé. Par conséquent, même si il peut y avoir un risque perçu, le risque d'une infection oculaire grave résultant de l'exposition à B. cereus par utilisation de produits de maquillage des yeux peut être considéré comme extrêmement faible. Il est peu probable que des normes microbiologiques plus strictes pour les produits de maquillage pour les yeux auraient un impact sur le risque d'infections graves causées par B. cereus, puisque celles-ci ne sont pas liées à l'utilisation de produits de soins personnels. |
Note de contenu : |
- HAZARD IDENTIFICATION : The organism - Clinical signifiance relevant to personal care products - Localized infection
- HAZARD CHARACTERIZATION : Pathogenesis
- EXPOSURE ASSESSMENT : Presence in raw materials - Survival - Contamination of processing lines and products - Presence in finished products - Consumer use and potential exposure
- RISK CHARACTERIZATION |
DOI : |
10.1111/ics.12191 |
En ligne : |
http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/ics.12191 |
Format de la ressource électronique : |
Pdf |
Permalink : |
https://e-campus.itech.fr/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=23428 |
in INTERNATIONAL JOURNAL OF COSMETIC SCIENCE > Vol. 37, N° 2 (04/2015) . - p. 165-174