[article]
Titre : |
Quelques exemples des apports de la cristallographie dans l'industrie cimentière |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Xavier Cieren, Auteur |
Année de publication : |
2014 |
Article en page(s) : |
p. 161-165 |
Note générale : |
Bibliogr. |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Clinker Le clinker est un constituant du ciment artificiel, qui résulte de la cuisson d'un mélange composé d'environ 80 % de calcaire (qui apporte la calcium) et de 20 % de matériaux aluminosilicates (notamment les argiles qui apportent le silicium, l'aluminium et le fer). La « farine » ou le « cru » est formée du mélange de poudre de calcaire et d'argile. Cette cuisson, la clinkerisation, se fait à une température d'environ 1 450 °C qui explique la forte consommation énergétique de ce processus.
Le clinker se présente sous la forme de nodules durs et cristallisés, de teinte gris foncé pour les ciments habituels et verte pour le clinker de ciment blanc.
La clinkérisation explique en partie la contribution importante des cimenteries aux émissions de gaz à effet de serre. Cristallographie Diffractométrie de rayons X Matériaux cimentaires Microscopie Rietveld, Méthode deLa méthode de Rietveld est une méthode d'analyse en diffractométrie de rayons X et de neutrons sur poudre. Elle fut développée en 1969 par le cristallographe néerlandais Hugo Rietveld.
Cette méthode consiste à simuler un diffractogramme à partir d'un modèle cristallographique de l'échantillon, puis d'ajuster les paramètres de ce modèle afin que le diffractogramme simulé soit le plus proche possible du diffractogramme mesuré. Selon les propriétés auxquelles on s'intéresse et le nombre de paramètres à affiner, le logiciel peut être plus ou moins complexe.
|
Index. décimale : |
548 Cristallographie |
Résumé : |
Des matières premières (argile et calcaire) au produit fini (clinker et additifs) puis mis en place (mélange avec des granulats et hydratation), le ciment est un matériau extrêmement complexe formé de nombreuses phases minérales.
La cristallographie est incontournable à tous les niveaux de son cycle de vie : sur les sites de production pour étudier la composition des matières premières, la stabilité du process de fabrication, la qualité du produit fini, mais également au laboratoire, alliée à d’autres techniques, pour mieux comprendre par exemple les phénomènes d’hydratation, les effets des additifs et adjuvants, l’impact de l’environnement (durabilité). Quelques exemples de l’utilisation de cette technique sont exposés dans cet article. |
Note de contenu : |
- AU COMMENCEMENT : LES MATIERES PREMIERES ET DEJA LA CRISTALLOGRAPHIE : Le cru - Le clinker
- CLINKER ET CRISTALLOGRAPHIE
- LA DIFFRACTION X ET LA QUANTIFICATION RIETVELD
- CRISTALLOGRAPHIE D'AUJOURD'HUI ET MATERIAUX CIMENTAIRES D'HIER |
En ligne : |
https://new.societechimiquedefrance.fr/numero/quelques-exemples-des-apports-de-l [...] |
Format de la ressource électronique : |
Pdf |
Permalink : |
https://e-campus.itech.fr/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=21898 |
in L'ACTUALITE CHIMIQUE > N° 387-388-389 (07-08-09-10/2014) . - p. 161-165
[article]
|