Titre : |
Traitement de mortiers fissurés par biocicatrisation : vers une évaluation quantitative de l'efficacité bactérienne |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jean Ducasse-Lapeyrusse, Auteur ; Richard Gagné, Auteur ; Christine Lors, Auteur ; Denis Damidot, Auteur |
Année de publication : |
2014 |
Article en page(s) : |
11 p. |
Note générale : |
Bibliogr. |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Bactéries Lactate de calcium Matériaux autoréparants Matériaux intelligents Mortier
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Index. décimale : |
620.13 Matériaux de construction : pierre, ciment, béton, liants de |
Résumé : |
Pour accélérer le processus naturel d’autocicatrisation et pour parvenir à cicatriser complètement des fissures larges (>150 μm), la biocicatrisation semble être l’un des moyens les plus prometteurs. L’objectif principal de cette recherche est de mieux comprendre les mécanismes de la biocicatrisation des matériaux cimentaires pour pouvoir accélérer la cinétique et maximiser l’efficacité du colmatage des fissures relativement importantes. L’approche de biocicatrisation étudiée consiste à imprégner les fissures à l’aide d’un milieu de culture (milieu précurseur) inoculé avec une souche bactérienne spécifique. L’objectif de ce travail est d’étudier la cicatrisation de micro-fissures bien définies sur des mortiers soumis à des mécanismes de cicatrisation de plus en plus complexes. Dans un premier temps, les mortiers fissurés sont soumis à l’autocicatrisation naturelle, puis à une solution de précurseur (lactate de calcium) et finalement à un milieu de culture renfermant une souche bactérienne. Avant cette dernière étape, une part importante de l’étude vise à évaluer la cinétique de croissance de la souche bactérienne utilisée : Bacillus pseudofirmus. Des éprouvettes de mortier (E/C = 0,485) ont été soumises à une fissuration contrôlée à l’aide d’un coeur expansif. La cinétique de cicatrisation est évaluée à l’aide d’une cellule de perméabilité à l’air qui permet de mesurer l’évolution, au cours du temps (1, 3 et 6 mois de conservation à 23 °C et 100 % H.R.) de l’ouverture apparente des fissures. La cicatrisation est globalement plus rapide et plus complète lorsque les fissures sont imprégnées d’une solution de lactate de calcium immédiatement après la fissuration. C’est principalement la cicatrisation des grosses fissures (>150 μm) qui est nettement meilleure en présence du précurseur. Toutes les surfaces internes des fissures imprégnées de lactate de calcium sont entièrement recouvertes d’ettringite. B. pseudofirmus est capable de se développer dans des milieux ayant un pH compris entre 7,5 et 10,6. Cette gamme de pH correspond au pH d’un béton de surface carbonaté/lixivié mais aussi du béton d’une fissure qui a commencé à être autocicatrisée. Cette souche est capable d’utiliser le lactate de calcium comme source carbonée, mais nécessite la présence d’un autre substrat nutritif comme l’extrait de levure ou le milieu Nutrient Broth. Ces résultats constituent les bases nécessaires au développement d’une méthodologie de biocicatrisation de mortiers fissurés. |
Note de contenu : |
- MATERIELS ET METHODES : Essais de cicatrisation sur les mortiers fissurés - Essais de croissance de la souche bactérienne étudiée
- RESULTATS : Essais de cicatrisation sur les mortiers fissurés - Essais de croissance bactérienne |
DOI : |
http://dx.doi.org/10.1051/mattech/2014008 |
En ligne : |
http://www.mattech-journal.org/articles/mattech/pdf/2014/01/mt130071.pdf |
Format de la ressource électronique : |
Pdf |
Permalink : |
https://e-campus.itech.fr/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=21355 |
in MATERIAUX & TECHNIQUES > Vol. 102, N° 1 (2014) . - 11 p.