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Titre : |
N° 93 - 02/2022 - Transition écologique : comment refaire les comptes |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Sandra Moatti, Directeur de publication, rédacteur en chef |
Année de publication : |
2022 |
Importance : |
5-89 p. |
Présentation : |
ill. |
Format : |
24 cm |
Prix : |
12 E |
Note générale : |
Bibliogr. |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Economie politique Industrie -- Aspect de l'environnement Responsabilité environnementale Transition écologique
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Index. décimale : |
658.408 Ecobilan-Protection de l'environnement |
Résumé : |
Le 16 décembre dernier, Emmanuel Faber était nommé à la tête de l’International Sustainability Standards Board (ISSB), le pendant, en matière de standards de soutenabilité, de l’organisme qui élabore les normes comptables internationales IFRS 1. L’évènement serait sans doute passé inaperçu, noyé sous un flot d’acronymes rébarbatifs, n’était la personnalité charismatique de l’ex-PDG de Danone. Il est pourtant révélateur à plus d’un titre.
D’abord, l’annonce de la création de l’ISSB, lors de la dernière COP à Glasgow en novembre dernier, atteste de l’accélération d’une prise de conscience : les acteurs économiques ne peuvent plus ignorer leurs impacts sur la dégradation de la biodiversité et le dérèglement du climat. Et ils doivent en rendre compte.
Mais, au-delà de cette louable intention, le choix du calendrier et la nomination d’un ancien patron français, figure emblématique d’un capitalisme responsable, n'a rien d'anodin. Elle intervient alors que l'Union européenne avance à grands pas, sous l'impulsion de la France, sur la voie de la normalisation de l'information publiée par les entreprises en matière de durabilité.
Or la vision européenne de la responsabilité des entreprises n'est pas celle de l'organisme de droit privé qui abrite l'ISSB. Pour lui, les enjeux socio-environnementaux ne comptent que pour autant qu'ils affectent la valeur créée pour les actionnaires. Pour l'UE, il faut aussi considérer les effets de l'activité de l'entreprise sur son environnement.
La technicité des choix comptables masque donc des décisions politiques : Que compter ? Qui en décide ? A qui rend-on des comptes ? Comment compter ? Et à quelle(s) fins(s) ? Ces débats sont nécessaires à l'heure où s'esquisse une mutation profonde de la performance des organisations. |
Note de contenu : |
- Les comptes : formes, vérité, évolution - Valérie Charolles
- Représentation comptable de l'entreprise et développement durable - Bernard Colasse et Frédérique Déjean
- CARE : repenser la comptabilité sur des bases écologiques - Alexandre Rambaud
- L'émergence d'une comptabilité écosystémique - Jean-Louis Weber
- Défense et contestation du PIB : peut-on sortir de l'alternative ? - Didier Blanchet
- Changer la comptabilité suffit-il à changer le capitalisme ? - Xavier Timbeau
- Cantonner la dette Covid : une stratégie austéritaire - Anne-Laure Delatte et Benjamin Lemoine
- Pourquoi relire Karl Polanyi au XXIe siècle ? - Solène Morvan-Roux, Jean-Michel Servet et André Tiran |
Permalink : |
https://e-campus.itech.fr/pmb/opac_css/index.php?lvl=bulletin_display&id=21182 |
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