Résumé : |
Les lois de comportement hyper-élastique dérivent d'un potentiel élastique W. Il existe deux approches pour
la formulation de ce potentiel. La première est phénoménologique, en supposant que le matériau est isotrope, la
fonctionnelle W dépend de trois invariants I1(C), I2(C) et I3(C) du tenseur de Green-Cauchy droit. La deuxième approche est macromoléculaire : basée sur le concept de modèles de réseaux. Le potentiel dépend alors du premier invariant I1(C). Dans les deux cas, le défi est de construire des lois de comportement tridimensionnelles pouvant prédire la réponse mécanique du matériau pour tous les modes de déformation. Afin d’identifier les paramètres du matériau (en choisissant un potentiel phénoménologique), Diani et Rey [4] ont montré (aux grandes déformations) qu’on peut limiter la base de données expérimentale à deux essais (essais de traction : uniaxiale et équibiaxiale). Cependant, la mise en œuvre des essais de traction équibiaxiale n’est pas évidente, nécessitant des montages spécifiques. L’objectif de ce travail est de montrer qu’il est possible d’identifier les paramètres à partir d’un essai de compression, équivalent à un essai de traction équibiaxiale. On montre aussi que la méthode d’optimisation influe sur les valeurs numériques des paramètres du matériau et, par conséquent, la finesse du lissage des courbes expérimentales est améliorée. Nous avons utilisé le modèle de Gent [1] tenant compte de l’extensibilité maximale des chaînes. Ce modèle original s’apparente au modèle à huit sous-chaînes de Arruda et Boyce [3] et ne nécessite l’identification que de deux paramètres matériau (μ et JM). |