| Résumé : |
La description des écoulements de fluides complexes nécessite la connaissance d'équations constitutives de volume et de surface. Pour mesurer les propriétés rhéologiques de volume, on a généralement besoin d'une condition de non-glissement à l'interface solide-fluide. Cette condition est souvent violée. La quantification du glissement des liquides se fait généralement grâce à la longueur de glissement b, longueur dans le solide pour laquelle l'extrapolation du profil de vitesse s'annule (Fig. 1). Plus la longueur de glissement est petite, moins le liquide glisse. Pour des fluides plus complexes, la longueur de glissement peut atteindre plusieurs centaines de micromètres et la dissipation interfaciale ne peut plus être négligée.
Le but de cette thèse était de comprendre les mécanismes moléculaires mis en jeu lors du frottement de tels fluides. Pour cela, nous avons combiné des mesures de longueur de glissement, grâce à la technique de vélocimétrie par photoblanchiment, et l'étude de la structure même de l'interface à l'échelle nanoscopique, grâce à la réflectivité de neutrons. |
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Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la rechercheContribution à l'étude du glissement à la paroi des élastomères thermoplastiques en rhéométrie capillaire in LES CAHIERS DE RHEOLOGIE, Vol. XVI, N° 1 (10/1998)
