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La mercerisation ou mercerisage est un procédé chimique inventé par John Mercer en 1844 et qui consiste à traiter une étoffe de coton (cellulose) afin d'améliorer les caractéristiques physico-chimiques des fibres, comme de leur donner un aspect lustré.
- HISTOIRE : Le procédé a été conçu en 1844 par John Mercer qui eut l'idée de traiter des fibres de coton avec de la soude caustique. La technique de Mercer rendait le tissu plus solide et plus réceptif aux teintures. Cependant, elle occasionnait un rétrécissement important de l'étoffe. C'est sûrement pour cette raison que le procédé ne rencontra guère de succès avant que Horace A. Lowe l'améliore en 1890 jusqu'à sa forme actuelle. L'amélioration principale consistait à maintenir le textile étiré pendant l'opération afin de prévenir son rétrécissement. Cette phase d'étirement pouvait s'effectuer également pendant que les rubans étaient encore humides. Il a de plus ajouté une étape de rinçage à l'eau. - PROCEDE : La méthode de production moderne du coton mercerisé, également connu sous le nom de coton perlé, est obtenue par l'application de soude caustique concentrée à raison de 300 g/l, à température ambiante et en maintenant les propriétés dimensionnelles, elle permet de faire gonfler les fibres de coton. Le maintien des dimensions est essentiel afin d'éviter un retrait de 25 à 30 %. Pour cette raison, le traitement ne peut s'appliquer qu'aux étoffes stables et peu déformables. Il est donc exclu de la pratiquer sur des tricots. Mais il est possible de l'appliquer sur des fils sous forme d'écheveaux. Au cours du traitement, il convient de ne pas exposer le coton à l'air libre pour éviter une hydrolyse, de maîtriser la température et de bien neutraliser le pH en fin de procédé. Les fibres de section en forme de haricot deviennent, sous l'action du gonflement, de section circulaire. Les fibres qui sont vrillées avant le traitement le sont nettement moins après celui-ci. La cuticule de coton est brisée, la lumière se réfléchit mieux et les fibres deviennent plus brillantes. Le changement de structure cristalline améliore les propriétés physiques avec une augmentation de la ténacité à sec et au mouillé. D’autres produits alcalins peuvent parfois être utilisés, toutefois, pour des raisons de coûts et d’efficacité, c’est la soude caustique qui est généralement préférée par les industriels. Un procédé voisin consiste à traiter les fibres de coton avec une solution d’ammoniaque. La mercerisation peut s'effectuer sur les fibres, sur les fils voire sur les étoffes déjà réalisées. On parle de double mercerisation lorsque l'on traite tant à la fois le fil que le produit fini (ex : tricot). - EFFET : Ce procédé gonfle la fibre de coton, l'affinité tinctoriale en est améliorée car le colorant a plus de facilité à pénétrer dans la cellulose. Ce traitement augmente la brillance, la force, l'affinité à la teinture, la résistance à la moisissure, mais augmente aussi les risques d'abrasion. On réserve ce traitement aux fils et aux étoffes de noble qualité. Le terme de Fil d'écosse est aussi utilisé pour des filés de coton « longues fibres » assemblés par retordage ayant subi une double mercerisation. - UTILISATIONS : Le fil de coton mercerisé est utilisé tel quel, mais est également utilisé dans les fils à âmes (core yarns) ou fils guippés. C'est-à -dire que le fil est composé d'une âme (souvent de polyester) pour la solidité, autour de laquelle on enroule le fil perlé pour l'esthétique. Il s'agit d'un procédé industriel. Mercerisation
Commentaire :
La mercerisation ou mercerisage est un procédé chimique inventé par John Mercer en 1844 et qui consiste à traiter une étoffe de coton (cellulose) afin d'améliorer les caractéristiques physico-chimiques des fibres, comme de leur donner un aspect lustré.
- HISTOIRE : Le procédé a été conçu en 1844 par John Mercer qui eut l'idée de traiter des fibres de coton avec de la soude caustique. La technique de Mercer rendait le tissu plus solide et plus réceptif aux teintures. Cependant, elle occasionnait un rétrécissement important de l'étoffe. C'est sûrement pour cette raison que le procédé ne rencontra guère de succès avant que Horace A. Lowe l'améliore en 1890 jusqu'à sa forme actuelle. L'amélioration principale consistait à maintenir le textile étiré pendant l'opération afin de prévenir son rétrécissement. Cette phase d'étirement pouvait s'effectuer également pendant que les rubans étaient encore humides. Il a de plus ajouté une étape de rinçage à l'eau. - PROCEDE : La méthode de production moderne du coton mercerisé, également connu sous le nom de coton perlé, est obtenue par l'application de soude caustique concentrée à raison de 300 g/l, à température ambiante et en maintenant les propriétés dimensionnelles, elle permet de faire gonfler les fibres de coton. Le maintien des dimensions est essentiel afin d'éviter un retrait de 25 à 30 %. Pour cette raison, le traitement ne peut s'appliquer qu'aux étoffes stables et peu déformables. Il est donc exclu de la pratiquer sur des tricots. Mais il est possible de l'appliquer sur des fils sous forme d'écheveaux. Au cours du traitement, il convient de ne pas exposer le coton à l'air libre pour éviter une hydrolyse, de maîtriser la température et de bien neutraliser le pH en fin de procédé. Les fibres de section en forme de haricot deviennent, sous l'action du gonflement, de section circulaire. Les fibres qui sont vrillées avant le traitement le sont nettement moins après celui-ci. La cuticule de coton est brisée, la lumière se réfléchit mieux et les fibres deviennent plus brillantes. Le changement de structure cristalline améliore les propriétés physiques avec une augmentation de la ténacité à sec et au mouillé. D’autres produits alcalins peuvent parfois être utilisés, toutefois, pour des raisons de coûts et d’efficacité, c’est la soude caustique qui est généralement préférée par les industriels. Un procédé voisin consiste à traiter les fibres de coton avec une solution d’ammoniaque. La mercerisation peut s'effectuer sur les fibres, sur les fils voire sur les étoffes déjà réalisées. On parle de double mercerisation lorsque l'on traite tant à la fois le fil que le produit fini (ex : tricot). - EFFET : Ce procédé gonfle la fibre de coton, l'affinité tinctoriale en est améliorée car le colorant a plus de facilité à pénétrer dans la cellulose. Ce traitement augmente la brillance, la force, l'affinité à la teinture, la résistance à la moisissure, mais augmente aussi les risques d'abrasion. On réserve ce traitement aux fils et aux étoffes de noble qualité. Le terme de Fil d'écosse est aussi utilisé pour des filés de coton « longues fibres » assemblés par retordage ayant subi une double mercerisation. - UTILISATIONS : Le fil de coton mercerisé est utilisé tel quel, mais est également utilisé dans les fils à âmes (core yarns) ou fils guippés. C'est-à -dire que le fil est composé d'une âme (souvent de polyester) pour la solidité, autour de laquelle on enroule le fil perlé pour l'esthétique. Il s'agit d'un procédé industriel. Voir aussi |
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Advancements in chemical modifications using NaOH to explore the chemical, mechanical and thermal properties of natural fiber polymer composites (NFPC) / Mani Sasi Kumar in INTERNATIONAL POLYMER PROCESSING, Vol. 39, N° 4 (2024)
[article]
Titre : Advancements in chemical modifications using NaOH to explore the chemical, mechanical and thermal properties of natural fiber polymer composites (NFPC) Type de document : texte imprimé Auteurs : Mani Sasi Kumar, Auteur ; Selvaraj Sathish, Auteur ; Sivanantham Gokulkumar, Auteur ; Felix Sahayaraj Arockiasamy, Auteur ; Jenish Iyyadurai, Auteur ; Mani Makeshkumar, Auteur Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 406-432 Note générale : Bibliogr. Langues : Anglais (eng) Catégories : Bases (chimie)
Composites à fibres végétales -- Propriétés chimiques
Composites à fibres végétales -- Propriétés mécaniques
Composites à fibres végétales -- Propriétés physiques
Composites à fibres végétales -- Propriétés thermiques
Hydroxyde de sodiumL'hydroxyde de sodium, appelé également soude caustique7, est un corps chimique composé minéral de formule chimique NaOH, qui est à température ambiante un solide ionique. Fusible vers 318 °C, il se présente généralement sous forme de pastilles, de paillettes ou de billes blanches ou d'aspect translucide, corrosives et très hygroscopiques. Il est très soluble dans l'eau et légèrement soluble dans l'éthanol.
La solution d'hydroxyde de sodium, souvent appelée soude, est une solution aqueuse transparente. Concentrée, elle est corrosive et souvent appelée lessive de soude.
Les propriétés chimiques de l'hydroxyde de sodium sont surtout liées à l'ion hydroxyde HO- qui est une base forte. En outre, l'hydroxyde de sodium réagit avec le dioxyde de carbone (CO2) de l'air et se carbonate.
La solubilité de la soude caustique dans l'eau augmente avec la température, à pression constante ou ambiante.
MercerisationLa mercerisation ou mercerisage est un procédé chimique inventé par John Mercer en 1844 et qui consiste à traiter une étoffe de coton (cellulose) afin d'améliorer les caractéristiques physico-chimiques des fibres, comme de leur donner un aspect lustré.
- HISTOIRE : Le procédé a été conçu en 1844 par John Mercer qui eut l'idée de traiter des fibres de coton avec de la soude caustique. La technique de Mercer rendait le tissu plus solide et plus réceptif aux teintures. Cependant, elle occasionnait un rétrécissement important de l'étoffe.
C'est sûrement pour cette raison que le procédé ne rencontra guère de succès avant que Horace A. Lowe l'améliore en 1890 jusqu'à sa forme actuelle. L'amélioration principale consistait à maintenir le textile étiré pendant l'opération afin de prévenir son rétrécissement. Cette phase d'étirement pouvait s'effectuer également pendant que les rubans étaient encore humides. Il a de plus ajouté une étape de rinçage à l'eau.
- PROCEDE : La méthode de production moderne du coton mercerisé, également connu sous le nom de coton perlé, est obtenue par l'application de soude caustique concentrée à raison de 300 g/l, à température ambiante et en maintenant les propriétés dimensionnelles, elle permet de faire gonfler les fibres de coton.
Le maintien des dimensions est essentiel afin d'éviter un retrait de 25 à 30 %. Pour cette raison, le traitement ne peut s'appliquer qu'aux étoffes stables et peu déformables. Il est donc exclu de la pratiquer sur des tricots. Mais il est possible de l'appliquer sur des fils sous forme d'écheveaux. Au cours du traitement, il convient de ne pas exposer le coton à l'air libre pour éviter une hydrolyse, de maîtriser la température et de bien neutraliser le pH en fin de procédé.
Les fibres de section en forme de haricot deviennent, sous l'action du gonflement, de section circulaire. Les fibres qui sont vrillées avant le traitement le sont nettement moins après celui-ci. La cuticule de coton est brisée, la lumière se réfléchit mieux et les fibres deviennent plus brillantes. Le changement de structure cristalline améliore les propriétés physiques avec une augmentation de la ténacité à sec et au mouillé.
D’autres produits alcalins peuvent parfois être utilisés, toutefois, pour des raisons de coûts et d’efficacité, c’est la soude caustique qui est généralement préférée par les industriels. Un procédé voisin consiste à traiter les fibres de coton avec une solution d’ammoniaque.
La mercerisation peut s'effectuer sur les fibres, sur les fils voire sur les étoffes déjà réalisées. On parle de double mercerisation lorsque l'on traite tant à la fois le fil que le produit fini (ex : tricot).
- EFFET : Ce procédé gonfle la fibre de coton, l'affinité tinctoriale en est améliorée car le colorant a plus de facilité à pénétrer dans la cellulose. Ce traitement augmente la brillance, la force, l'affinité à la teinture, la résistance à la moisissure, mais augmente aussi les risques d'abrasion. On réserve ce traitement aux fils et aux étoffes de noble qualité. Le terme de Fil d'écosse est aussi utilisé pour des filés de coton « longues fibres » assemblés par retordage ayant subi une double mercerisation.
- UTILISATIONS : Le fil de coton mercerisé est utilisé tel quel, mais est également utilisé dans les fils à âmes (core yarns) ou fils guippés. C'est-à -dire que le fil est composé d'une âme (souvent de polyester) pour la solidité, autour de laquelle on enroule le fil perlé pour l'esthétique. Il s'agit d'un procédé industriel.
Traitement chimiqueIndex. décimale : 668.4 Plastiques, vinyles Résumé : Increasing environmental awareness and concerns about global warming have resulted in a significant demand for sustainable and eco-friendly resources, such as naturally available fibers, that can be suitable alternatives to petroleum/synthetic materials such as glass, carbon and Kevlar in reinforced composites. The exploration of natural fibers as reinforcements in composites is increasing in popularity, particularly in the development of transport and household components. However, natural fibers also have a few limitations that should be addressed appropriately, including lack of compatibility between fiber-matrix, fiber swelling, excess absorption of moisture, resistance to chemicals and fire. Consequently, various processes have been used to improve the fiber surface, to obtain a better fiber–matrix interface. The primary objective of this work is to review the impact that a 5 % NaOH (sodium hydroxide) treatment has on the chemical, mechanical, and thermal properties of natural fiber-reinforced composites (NFRC). Note de contenu : - Structure of natural fibers
- Mercerization (or) alkaline treatment
- Effect of 5 % NaOH reagent on chemical, mechanical and thermal properties of NFRCs
- Table 1 : Effect of alkaline treatment on mechanical strength of NFRCs
- Table 2 : Effect of chemical treatment on mechanical strength of NFRCs
- Table 3 : Application of NFRCs with alkaline treatmentDOI : https://doi.org/10.1515/ipp-2024-0002 En ligne : https://drive.google.com/file/d/1jIeui_QQUf2UBjIPek8-8iIyJPBYfHtT/view?usp=drive [...] Format de la ressource électronique : Permalink : https://e-campus.itech.fr/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=41624
in INTERNATIONAL POLYMER PROCESSING > Vol. 39, N° 4 (2024) . - p. 406-432[article]Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Assessment of impact energy, wear behavior, thermal resistance and water absorption properties of hybrid bagasse fiber-CaCO3 reinforced polypropylene composites / I. O. Oladele in INTERNATIONAL POLYMER PROCESSING, Vol. 36, N° 2 (2021)
[article]
Titre : Assessment of impact energy, wear behavior, thermal resistance and water absorption properties of hybrid bagasse fiber-CaCO3 reinforced polypropylene composites Type de document : texte imprimé Auteurs : I. O. Oladele, Auteur ; A. D. Akinwekomi, Auteur ; I. O. Ibrahim, Auteur ; M. H. Adegun, Auteur ; S. I. Talabi, Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 205-212 Note générale : Bibliogr. Langues : Anglais (eng) Catégories : Canne à sucre et constituants
Caractérisation
Carbonate de calciumLe carbonate de calcium (CaCO3) est composé d'un ion carbonate (CO32-) et d'un ion calcium (Ca2+), sa masse molaire est de 100,1 g/mole.
C'est le composant principal du calcaire et de la craie, mais également du marbre. C'est aussi le principal constituant des coquilles d'animaux marins, du corail et des escargots.
Composites à fibres végétales
Energie d'impact
Formulation (Génie chimique)
Humidité -- Absorption:Eau -- Absorption
MercerisationLa mercerisation ou mercerisage est un procédé chimique inventé par John Mercer en 1844 et qui consiste à traiter une étoffe de coton (cellulose) afin d'améliorer les caractéristiques physico-chimiques des fibres, comme de leur donner un aspect lustré.
- HISTOIRE : Le procédé a été conçu en 1844 par John Mercer qui eut l'idée de traiter des fibres de coton avec de la soude caustique. La technique de Mercer rendait le tissu plus solide et plus réceptif aux teintures. Cependant, elle occasionnait un rétrécissement important de l'étoffe.
C'est sûrement pour cette raison que le procédé ne rencontra guère de succès avant que Horace A. Lowe l'améliore en 1890 jusqu'à sa forme actuelle. L'amélioration principale consistait à maintenir le textile étiré pendant l'opération afin de prévenir son rétrécissement. Cette phase d'étirement pouvait s'effectuer également pendant que les rubans étaient encore humides. Il a de plus ajouté une étape de rinçage à l'eau.
- PROCEDE : La méthode de production moderne du coton mercerisé, également connu sous le nom de coton perlé, est obtenue par l'application de soude caustique concentrée à raison de 300 g/l, à température ambiante et en maintenant les propriétés dimensionnelles, elle permet de faire gonfler les fibres de coton.
Le maintien des dimensions est essentiel afin d'éviter un retrait de 25 à 30 %. Pour cette raison, le traitement ne peut s'appliquer qu'aux étoffes stables et peu déformables. Il est donc exclu de la pratiquer sur des tricots. Mais il est possible de l'appliquer sur des fils sous forme d'écheveaux. Au cours du traitement, il convient de ne pas exposer le coton à l'air libre pour éviter une hydrolyse, de maîtriser la température et de bien neutraliser le pH en fin de procédé.
Les fibres de section en forme de haricot deviennent, sous l'action du gonflement, de section circulaire. Les fibres qui sont vrillées avant le traitement le sont nettement moins après celui-ci. La cuticule de coton est brisée, la lumière se réfléchit mieux et les fibres deviennent plus brillantes. Le changement de structure cristalline améliore les propriétés physiques avec une augmentation de la ténacité à sec et au mouillé.
D’autres produits alcalins peuvent parfois être utilisés, toutefois, pour des raisons de coûts et d’efficacité, c’est la soude caustique qui est généralement préférée par les industriels. Un procédé voisin consiste à traiter les fibres de coton avec une solution d’ammoniaque.
La mercerisation peut s'effectuer sur les fibres, sur les fils voire sur les étoffes déjà réalisées. On parle de double mercerisation lorsque l'on traite tant à la fois le fil que le produit fini (ex : tricot).
- EFFET : Ce procédé gonfle la fibre de coton, l'affinité tinctoriale en est améliorée car le colorant a plus de facilité à pénétrer dans la cellulose. Ce traitement augmente la brillance, la force, l'affinité à la teinture, la résistance à la moisissure, mais augmente aussi les risques d'abrasion. On réserve ce traitement aux fils et aux étoffes de noble qualité. Le terme de Fil d'écosse est aussi utilisé pour des filés de coton « longues fibres » assemblés par retordage ayant subi une double mercerisation.
- UTILISATIONS : Le fil de coton mercerisé est utilisé tel quel, mais est également utilisé dans les fils à âmes (core yarns) ou fils guippés. C'est-à -dire que le fil est composé d'une âme (souvent de polyester) pour la solidité, autour de laquelle on enroule le fil perlé pour l'esthétique. Il s'agit d'un procédé industriel.
Polypropylène
Résistance thermique
Usure (mécanique)Index. décimale : 668.4 Plastiques, vinyles Résumé : To harness the inherent advantages of both synthetic and natural reinforcements, mercerized bagasse fibers (BF) and particulate calcium carbonate (CaCO3) were utilized as a complementing reinforcement for the fabrication of bagasse fiber/calcium carbonate (BF/CaCO3) polypropylene composites. Two sets of composites were produced – one with mercerized BF/CaCO3 and the other with unmercerized BF/ CaCO3. The effect of reinforcement loading on the impact energy, wear behavior, thermal resistance and water absorption properties of the composites were studied. Results showed that the mercerized BF/CaCO3 hybrid reinforced polypropylene composites exhibited significant increase in impact energy and offered better resistance to weight loss during wear test. Similarly, the thermal resistance of the mercerized composites was higher than their corresponding unmercerized composites. Additionally, water absorption in mercerized composites was highly resisted than in unmercerized samples. These results indicated that mercerization treatment and reinforcement hybridization improved the impact energy, wear, thermal resistance and water ingress resistance of hybrid fiber/ particulate reinforced polypropylene composites. Note de contenu : - MATERIALS AND METHODS : Treatment of bagasse fibers (BF) - Composite development - Sample characterization - Thermal resistance
- RESULTS AND DISCUSSION : Porosity - Thermal conductivity - Thermal resistance - Impact energy - Wear behavior - Water absorption - Characterization of fracture surfaces
- Table 1 : Composite formulationDOI : https://doi.org/10.1515/ipp-2020-3984 En ligne : https://drive.google.com/file/d/1pRbGuR8XDvb0VIT_BH4YvpTrsbkR5yVt/view?usp=shari [...] Format de la ressource électronique : Permalink : https://e-campus.itech.fr/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=36364
in INTERNATIONAL POLYMER PROCESSING > Vol. 36, N° 2 (2021) . - p. 205-212[article]Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 23732 - Périodique Bibliothèque principale Documentaires Disponible John Mercer FRS, FCS, MPhS, JP : the Father of Textile Chemistry / Ian Holme in COLORATION TECHNOLOGY, Vol. 135, N° 3 (06/2019)
[article]
Titre : John Mercer FRS, FCS, MPhS, JP : the Father of Textile Chemistry Type de document : texte imprimé Auteurs : Ian Holme, Auteur ; Richard S. Blackburn, Auteur Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 172-182 Note générale : Bibliogr. Langues : Anglais (eng) Catégories : Cellulose La cellulose est un glucide constitué d'une chaîne linéaire de molécules de D-Glucose (entre 200 et 14 000) et principal constituant des végétaux et en particulier de la paroi de leurs cellules.
Chimie textile
Chimie textile -- Histoire
MercerisationLa mercerisation ou mercerisage est un procédé chimique inventé par John Mercer en 1844 et qui consiste à traiter une étoffe de coton (cellulose) afin d'améliorer les caractéristiques physico-chimiques des fibres, comme de leur donner un aspect lustré.
- HISTOIRE : Le procédé a été conçu en 1844 par John Mercer qui eut l'idée de traiter des fibres de coton avec de la soude caustique. La technique de Mercer rendait le tissu plus solide et plus réceptif aux teintures. Cependant, elle occasionnait un rétrécissement important de l'étoffe.
C'est sûrement pour cette raison que le procédé ne rencontra guère de succès avant que Horace A. Lowe l'améliore en 1890 jusqu'à sa forme actuelle. L'amélioration principale consistait à maintenir le textile étiré pendant l'opération afin de prévenir son rétrécissement. Cette phase d'étirement pouvait s'effectuer également pendant que les rubans étaient encore humides. Il a de plus ajouté une étape de rinçage à l'eau.
- PROCEDE : La méthode de production moderne du coton mercerisé, également connu sous le nom de coton perlé, est obtenue par l'application de soude caustique concentrée à raison de 300 g/l, à température ambiante et en maintenant les propriétés dimensionnelles, elle permet de faire gonfler les fibres de coton.
Le maintien des dimensions est essentiel afin d'éviter un retrait de 25 à 30 %. Pour cette raison, le traitement ne peut s'appliquer qu'aux étoffes stables et peu déformables. Il est donc exclu de la pratiquer sur des tricots. Mais il est possible de l'appliquer sur des fils sous forme d'écheveaux. Au cours du traitement, il convient de ne pas exposer le coton à l'air libre pour éviter une hydrolyse, de maîtriser la température et de bien neutraliser le pH en fin de procédé.
Les fibres de section en forme de haricot deviennent, sous l'action du gonflement, de section circulaire. Les fibres qui sont vrillées avant le traitement le sont nettement moins après celui-ci. La cuticule de coton est brisée, la lumière se réfléchit mieux et les fibres deviennent plus brillantes. Le changement de structure cristalline améliore les propriétés physiques avec une augmentation de la ténacité à sec et au mouillé.
D’autres produits alcalins peuvent parfois être utilisés, toutefois, pour des raisons de coûts et d’efficacité, c’est la soude caustique qui est généralement préférée par les industriels. Un procédé voisin consiste à traiter les fibres de coton avec une solution d’ammoniaque.
La mercerisation peut s'effectuer sur les fibres, sur les fils voire sur les étoffes déjà réalisées. On parle de double mercerisation lorsque l'on traite tant à la fois le fil que le produit fini (ex : tricot).
- EFFET : Ce procédé gonfle la fibre de coton, l'affinité tinctoriale en est améliorée car le colorant a plus de facilité à pénétrer dans la cellulose. Ce traitement augmente la brillance, la force, l'affinité à la teinture, la résistance à la moisissure, mais augmente aussi les risques d'abrasion. On réserve ce traitement aux fils et aux étoffes de noble qualité. Le terme de Fil d'écosse est aussi utilisé pour des filés de coton « longues fibres » assemblés par retordage ayant subi une double mercerisation.
- UTILISATIONS : Le fil de coton mercerisé est utilisé tel quel, mais est également utilisé dans les fils à âmes (core yarns) ou fils guippés. C'est-à -dire que le fil est composé d'une âme (souvent de polyester) pour la solidité, autour de laquelle on enroule le fil perlé pour l'esthétique. Il s'agit d'un procédé industriel.
SolubilisationIndex. décimale : 667.3 Teinture et impression des tissus Résumé : John Mercer (1791–1866) was a pioneering textile and colour chemist with a legacy of achievements. His invention of mercerising that bears his name, treating cellulosics with sodium hydroxide to bring about advantageous changes in fibre and fabric properties, will stand for all time as one of the most important textile chemical treatments ever developed. However, Mercer's contributions to the textiles and coloration industries went far beyond mercerisation. A self-taught chemical experimentalist par excellence, his keen observations and interest in calico printing led to many novel developments, such as his work on Chrome Yellow and other 'mineral colours'. Mercer developed new methods for fixing Prussian Blue on calico and wool, developed new mordants for dyeing, improved the extraction of carminic acid from cochineal, and improved the oiling process in Turkey Red dyeing. He saved lives with his research into early antimicrobials, preventing the spread of cholera in textile villages in Lancashire. Mercer was an unsung hero of early photography, and developed light-sensitive imaging materials and made some of the earliest recorded monochromatic colour photographs. His forward-looking views on technical education, that workers in the industry should be fully instructed in the nature of the various substances used in their arts, later came to fruition in the establishment of the textile departments in Manchester, Leeds and Glasgow. To this day, Mercer remains the only textile chemist who has ever been elected as a Fellow of the Royal Society since 1852. He is thus quite rightly considered as the Father of Textile Chemistry. Note de contenu : - Early life
- Early experiments in dyeing
- Introduction to the chemical world
- John Mercer's chemical contributions to calico printing
- Work on mildew and preventing cholera
- Cotton solubilisation and mercerisation
- Mercer's pioneering experiments in colour photography
- Mercer's views on technical education
- John Mercer and scientific societies
- John Mercer's legacy
- Fig. 1 : Solubilisation of cellulose IB; by tetraaminediaquacopper dihydroxide solution
- Fig. 2 : Phase diagram of the ternary system cellulose/sodium hydroxide (NaOH)/water (adapted from Liebert
- Fig. 3 : Cellulose crystal structure change on alkaline treatment (mercerisation)
- Fig. 4 : Cellulose IB crystal (showing hydrogen bond network) and conversion to cellulose II crystal (showing hydrogen bond network)DOI : 10.1111/cote.12398 En ligne : https://onlinelibrary.wiley.com/doi/epdf/10.1111/cote.12398 Format de la ressource électronique : Permalink : https://e-campus.itech.fr/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=32610
in COLORATION TECHNOLOGY > Vol. 135, N° 3 (06/2019) . - p. 172-182[article]Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 20951 - Périodique Bibliothèque principale Documentaires Disponible Mercerisage à la continue / Steffen Greif in L'INDUSTRIE TEXTILE, N° 1294 (01/1998)
[article]
Titre : Mercerisage à la continue : critères d'investissement Type de document : texte imprimé Auteurs : Steffen Greif, Auteur Année de publication : 1998 Article en page(s) : p. 48-50 Langues : Français (fre) Catégories : Mercerisation La mercerisation ou mercerisage est un procédé chimique inventé par John Mercer en 1844 et qui consiste à traiter une étoffe de coton (cellulose) afin d'améliorer les caractéristiques physico-chimiques des fibres, comme de leur donner un aspect lustré.
- HISTOIRE : Le procédé a été conçu en 1844 par John Mercer qui eut l'idée de traiter des fibres de coton avec de la soude caustique. La technique de Mercer rendait le tissu plus solide et plus réceptif aux teintures. Cependant, elle occasionnait un rétrécissement important de l'étoffe.
C'est sûrement pour cette raison que le procédé ne rencontra guère de succès avant que Horace A. Lowe l'améliore en 1890 jusqu'à sa forme actuelle. L'amélioration principale consistait à maintenir le textile étiré pendant l'opération afin de prévenir son rétrécissement. Cette phase d'étirement pouvait s'effectuer également pendant que les rubans étaient encore humides. Il a de plus ajouté une étape de rinçage à l'eau.
- PROCEDE : La méthode de production moderne du coton mercerisé, également connu sous le nom de coton perlé, est obtenue par l'application de soude caustique concentrée à raison de 300 g/l, à température ambiante et en maintenant les propriétés dimensionnelles, elle permet de faire gonfler les fibres de coton.
Le maintien des dimensions est essentiel afin d'éviter un retrait de 25 à 30 %. Pour cette raison, le traitement ne peut s'appliquer qu'aux étoffes stables et peu déformables. Il est donc exclu de la pratiquer sur des tricots. Mais il est possible de l'appliquer sur des fils sous forme d'écheveaux. Au cours du traitement, il convient de ne pas exposer le coton à l'air libre pour éviter une hydrolyse, de maîtriser la température et de bien neutraliser le pH en fin de procédé.
Les fibres de section en forme de haricot deviennent, sous l'action du gonflement, de section circulaire. Les fibres qui sont vrillées avant le traitement le sont nettement moins après celui-ci. La cuticule de coton est brisée, la lumière se réfléchit mieux et les fibres deviennent plus brillantes. Le changement de structure cristalline améliore les propriétés physiques avec une augmentation de la ténacité à sec et au mouillé.
D’autres produits alcalins peuvent parfois être utilisés, toutefois, pour des raisons de coûts et d’efficacité, c’est la soude caustique qui est généralement préférée par les industriels. Un procédé voisin consiste à traiter les fibres de coton avec une solution d’ammoniaque.
La mercerisation peut s'effectuer sur les fibres, sur les fils voire sur les étoffes déjà réalisées. On parle de double mercerisation lorsque l'on traite tant à la fois le fil que le produit fini (ex : tricot).
- EFFET : Ce procédé gonfle la fibre de coton, l'affinité tinctoriale en est améliorée car le colorant a plus de facilité à pénétrer dans la cellulose. Ce traitement augmente la brillance, la force, l'affinité à la teinture, la résistance à la moisissure, mais augmente aussi les risques d'abrasion. On réserve ce traitement aux fils et aux étoffes de noble qualité. Le terme de Fil d'écosse est aussi utilisé pour des filés de coton « longues fibres » assemblés par retordage ayant subi une double mercerisation.
- UTILISATIONS : Le fil de coton mercerisé est utilisé tel quel, mais est également utilisé dans les fils à âmes (core yarns) ou fils guippés. C'est-à -dire que le fil est composé d'une âme (souvent de polyester) pour la solidité, autour de laquelle on enroule le fil perlé pour l'esthétique. Il s'agit d'un procédé industriel.
Textiles et tissusIndex. décimale : 677 Textiles Résumé : Faute de condition optimale unique pour toutes les applications, il faut trouver la solution qui répond aux objectifs de chaque société. Note de contenu : - Quand faut-il merceriser ?
- Comment peut-on atteindre le plus haut degré de mercerisage ?
- A quelle température de la liqueur caustique doit-on merceriser
- A quelle concentration de liqueur caustique doit-on merceriser ?
- Quelle est le temps nécessaire à la pénétration de la liqueur caustique ?
- Quelle est l'influence de la tension de matière en mercerisage ?
- Fig. 1 : Changement de viscosité de NaOH en fonction de la température
- Fig. 2 : Gonflement relatif du coton en fonction du temps
- Fig. 3 : Présentation qualitative des variables de procédé de mercerisage
- Tableau 1 : Comparaison des mercerisages à chaud et à froidPermalink : https://e-campus.itech.fr/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=38906
in L'INDUSTRIE TEXTILE > N° 1294 (01/1998) . - p. 48-50[article]Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 21952 - Périodique Bibliothèque principale Documentaires Disponible Notions de technologie textile / Madeleine Le Fustec / Malakoff : Editions Jacques Lanore (1985)
Titre : Notions de technologie textile Type de document : texte imprimé Auteurs : Madeleine Le Fustec, Auteur Mention d'édition : 3e édition Editeur : Malakoff : Editions Jacques Lanore Année de publication : 1985 Importance : 157 p. Présentation : ill. Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-86268-079-8 Prix : 35 F Note générale : Exercices Langues : Français (fre) Catégories : Armures (tissage) L'armure, dans la terminologie du tissage de textile, est le mode d'entrecroisement des fils de chaîne et des fils de trame.
Il existe trois armures principales : toile, sergé et satin. À partir de ces trois armures sont fabriqués de nombreux tissus avec aussi des combinaisons des armures principales.
Chimie textile
CotonLe coton est une fibre végétale qui entoure les graines des cotonniers "véritables"(Gossypium sp.), un arbuste de la famille des Malvacées. Cette fibre est généralement transformée en fil qui est tissé pour fabriquer des tissus. Le coton est la plus importante des fibres naturelles produites dans le monde. Depuis le XIXe siècle, il constitue, grâce aux progrès de l'industrialisation et de l'agronomie, la première fibre textile du monde (près de la moitié de la consommation mondiale de fibres textiles).
Cuir
DécatissageProcédé de finissage par lequel un tissu, enroulé fermement sur un cylindre perforé, est traversé par de l'eau bouillante (décatissage humide), ou par de la vapeur (décatissage à sec). Ce procédé vise surtout à améliorer la main du tissu et à éliminer les plis.
Fibres animales
Fibres textiles synthétiques
Fibres végétales
Filature
Fourrures
Imperméabilisation
Impression sur étoffes
Laine
Lin et constituantsLe lin cultivé (Linum usitatissimum) est une plante annuelle de la famille des Linaceae cultivée principalement pour ses fibres, mais aussi pour ses graines oléagineuses. Les fibres du lin permettent de faire des cordes, du tissu (lin textile pour ses qualités anallergiques, isolantes et thermorégulateurs), ou plus récemment des charges isolantes pour des matériaux de construction. Les graines sont utilisées pour produire de l'huile de lin pour l'industrie de l'encre et de la peinture, pour la consommation humaine et animale, à cause de sa richesse en oméga 3.
Le lin est une des rares fibres textiles végétales européennes. Elle a comme caractéristiques la légereté, la rigidité et la résistance et comme particularité d'être une fibre longue (plusieurs dizaines de centimètres), par rapport aux fibres courtes (coton, chanvre) ou moyennes (laine).
MercerisationLa mercerisation ou mercerisage est un procédé chimique inventé par John Mercer en 1844 et qui consiste à traiter une étoffe de coton (cellulose) afin d'améliorer les caractéristiques physico-chimiques des fibres, comme de leur donner un aspect lustré.
- HISTOIRE : Le procédé a été conçu en 1844 par John Mercer qui eut l'idée de traiter des fibres de coton avec de la soude caustique. La technique de Mercer rendait le tissu plus solide et plus réceptif aux teintures. Cependant, elle occasionnait un rétrécissement important de l'étoffe.
C'est sûrement pour cette raison que le procédé ne rencontra guère de succès avant que Horace A. Lowe l'améliore en 1890 jusqu'à sa forme actuelle. L'amélioration principale consistait à maintenir le textile étiré pendant l'opération afin de prévenir son rétrécissement. Cette phase d'étirement pouvait s'effectuer également pendant que les rubans étaient encore humides. Il a de plus ajouté une étape de rinçage à l'eau.
- PROCEDE : La méthode de production moderne du coton mercerisé, également connu sous le nom de coton perlé, est obtenue par l'application de soude caustique concentrée à raison de 300 g/l, à température ambiante et en maintenant les propriétés dimensionnelles, elle permet de faire gonfler les fibres de coton.
Le maintien des dimensions est essentiel afin d'éviter un retrait de 25 à 30 %. Pour cette raison, le traitement ne peut s'appliquer qu'aux étoffes stables et peu déformables. Il est donc exclu de la pratiquer sur des tricots. Mais il est possible de l'appliquer sur des fils sous forme d'écheveaux. Au cours du traitement, il convient de ne pas exposer le coton à l'air libre pour éviter une hydrolyse, de maîtriser la température et de bien neutraliser le pH en fin de procédé.
Les fibres de section en forme de haricot deviennent, sous l'action du gonflement, de section circulaire. Les fibres qui sont vrillées avant le traitement le sont nettement moins après celui-ci. La cuticule de coton est brisée, la lumière se réfléchit mieux et les fibres deviennent plus brillantes. Le changement de structure cristalline améliore les propriétés physiques avec une augmentation de la ténacité à sec et au mouillé.
D’autres produits alcalins peuvent parfois être utilisés, toutefois, pour des raisons de coûts et d’efficacité, c’est la soude caustique qui est généralement préférée par les industriels. Un procédé voisin consiste à traiter les fibres de coton avec une solution d’ammoniaque.
La mercerisation peut s'effectuer sur les fibres, sur les fils voire sur les étoffes déjà réalisées. On parle de double mercerisation lorsque l'on traite tant à la fois le fil que le produit fini (ex : tricot).
- EFFET : Ce procédé gonfle la fibre de coton, l'affinité tinctoriale en est améliorée car le colorant a plus de facilité à pénétrer dans la cellulose. Ce traitement augmente la brillance, la force, l'affinité à la teinture, la résistance à la moisissure, mais augmente aussi les risques d'abrasion. On réserve ce traitement aux fils et aux étoffes de noble qualité. Le terme de Fil d'écosse est aussi utilisé pour des filés de coton « longues fibres » assemblés par retordage ayant subi une double mercerisation.
- UTILISATIONS : Le fil de coton mercerisé est utilisé tel quel, mais est également utilisé dans les fils à âmes (core yarns) ou fils guippés. C'est-à -dire que le fil est composé d'une âme (souvent de polyester) pour la solidité, autour de laquelle on enroule le fil perlé pour l'esthétique. Il s'agit d'un procédé industriel.
Soie et constituants
Teinture -- Fibres textiles
Textiles et tissus
Textiles et tissus -- ApprêtIndex. décimale : 677 Textiles Note de contenu : 1. Définition et classification des textiles
2. Présentation des textiles d'origine végétale
3. Présentation des textiles d'origine animale
4. Présentation des textiles d'origine chimique
5. Utilisation des fibres textiles
6. Étude des fils simples (stucture, torsion)
7. Étude des fils simples (finesse, couleur)
8. Filature
9. Étude des retors
10. Étude des guipes
11. Destination des fils, traitements appropriés
12. Notions simples sur le tissage
13. (définitions essentielles)
14. Armure toile
15. Dérivés de la toile : nattes
16. Dérivés de la toile (suite) : reps et cannelles
17. Armure « serge » (1er type : serge croisé)
18. Armure « serge » (2e type : serge simple)
19. Armure satin
20. Endroit et sens d'un tissu
21. Poids d'un tissu
22. Divers états d'un tissu
23. Coton
24. Coton(suite)
25. Coton (suite)
26. Lin
27. Lin (suite) - chanvre. Jute
28. Laine
29. Laine (suite)
30. Laine (suite)
31. Soie
32. Soie (suite) - schappe
33. Viscose
34. Acétate de cellulose
35. Chlorofibres
36. Polyamides
37. Acryliques
38. Polyesters
39. Textiles d'origine chimique
40. Blanchiment des fibres végétales
41. Blanchiment des fibres animales
42. La couleur dans les tissus
43. Teinture (i) : colorants solubles
44. Teinture (ii) : colorants insolubles
45. Impression
46. Foulage
47. Décatissage
48. Mercerisage
49. Grattage ou lainage
50. Grillage
51. Ignifugeage
52. Imperméabilisation
53. Auto-défroissabilité
54. Boutons
55. Aiguilles-épingles
56. Cuirs et fourrures
57. Un exemple d'étude de tissuPermalink : https://e-campus.itech.fr/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=34348 Réservation
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